Le métier s’est pourtant considérablement féminisé. « 82% des femmes médecins se sont déjà senties discriminées dans leur parcours en raison de leur genre, selon une étude d'Ipsos dévoilée vendredi 12 mai par l'association Donner des Elles à la santé sur France Inter . Elles étaient 85 % à y être confrontées en 2022, selon le baromètre annuel de l'association.
Une femme médecin sur six assure avoir été refusée à un poste à responsabilité en raison de son genre », rapporte FranceInfo.
La raison principale de la différence de traitement et de sort reste la maternité et les pressions liées aux risques d’indisponibilité. Entre les indisponibilités liées aux grossesses et le souhait de plus aménager les horaires de travail en fonction de la vie personnelle, les femmes se tournent plus souvent vers la médecine libérale que vers l’hôpital. Ce dernier ayant ainsi une surreprésentation masculine dans les postes de responsabilité.
« Outre ces discriminations professionnelles, l'association alerte de manière plus générale sur l'omniprésence du sexisme à l'hôpital . Selon Donner des Elles à la santé, les comportements sexistes et les harcèlements demeurent monnaie courante à l'hôpital. 78 % des femmes médecins déclarent avoir déjà été victimes de comportements sexistes. D'après le baromètre, près d'un tiers (30 %) déclarent avoir subi des gestes inappropriés à connotation sexuelle ou des attouchements sans leur consentement », poursuit la chaine d’info.
Dans un environnement professionnel dur et très prenant, les comportements déplacés seraient ainsi moins traqués qu’ailleurs. « 62 % des femmes sondées estiment que lorsqu'elles ont remonté ces comportements, leur témoignage n'a rien changé à l'attitude des personnes concernées. 88 % affirment que la hiérarchie n'a pris aucune mesure particulière pour que la personne mise en cause cesse ces agissements. Malgré ce constat, Donner des Elles à la santé relève plusieurs tendances encourageantes pour l'avenir : 83 % des médecins interrogés considèrent que les discriminations et propos sexistes sont aujourd'hui mieux pris en compte qu'il y a cinq ans », conclue l’article.
Une femme médecin sur six assure avoir été refusée à un poste à responsabilité en raison de son genre », rapporte FranceInfo.
La raison principale de la différence de traitement et de sort reste la maternité et les pressions liées aux risques d’indisponibilité. Entre les indisponibilités liées aux grossesses et le souhait de plus aménager les horaires de travail en fonction de la vie personnelle, les femmes se tournent plus souvent vers la médecine libérale que vers l’hôpital. Ce dernier ayant ainsi une surreprésentation masculine dans les postes de responsabilité.
« Outre ces discriminations professionnelles, l'association alerte de manière plus générale sur l'omniprésence du sexisme à l'hôpital . Selon Donner des Elles à la santé, les comportements sexistes et les harcèlements demeurent monnaie courante à l'hôpital. 78 % des femmes médecins déclarent avoir déjà été victimes de comportements sexistes. D'après le baromètre, près d'un tiers (30 %) déclarent avoir subi des gestes inappropriés à connotation sexuelle ou des attouchements sans leur consentement », poursuit la chaine d’info.
Dans un environnement professionnel dur et très prenant, les comportements déplacés seraient ainsi moins traqués qu’ailleurs. « 62 % des femmes sondées estiment que lorsqu'elles ont remonté ces comportements, leur témoignage n'a rien changé à l'attitude des personnes concernées. 88 % affirment que la hiérarchie n'a pris aucune mesure particulière pour que la personne mise en cause cesse ces agissements. Malgré ce constat, Donner des Elles à la santé relève plusieurs tendances encourageantes pour l'avenir : 83 % des médecins interrogés considèrent que les discriminations et propos sexistes sont aujourd'hui mieux pris en compte qu'il y a cinq ans », conclue l’article.