EnjoyPhoenix
Elles « font » les tendances. De la même façon, elles les défont. Autant dire que leur avis est devenu capital. Qui ? Ces digital influencers, YouTubeuses mode et beauté et nouvelles stars du Web. En quelques clics et en quelques saisons, elles ont renvoyé les préconisations des magazines féminins aux calendes grecques. Notamment, auprès des jeunes filles de 15 à 24 ans, leur cœur de cible. Si les magazines sont devenus has been, question conseils, les actrices et les chanteuses n’arrivent pas non plus à la cheville de ces YouTubeuses.
Pourquoi ? Parce qu’elles sont portées par des millions de fans et de followers sur les réseaux sociaux. Ainsi, elles sont devenues les prescriptrices numéro un dans cette tranche d’âge. C’est ce qui ressort d’une étude NPA dévoilée la semaine dernière. Elles ont choisi pour pseudo, EnjoyPhoenix, Sananas ou Je ne suis pas jolie, pour les plus connues d’entre elles. Surtout, à elles toutes seules, avec leur tutoriels et leur blog vidéo (vlog), mode et beauté, elles sont devenues incontournables. L'équivalent 2.0 du magazine Jeune et Jolie.
Sauf que l’audience est incomparable. EnjoyPhoenix par exemple, Marie Lopez in real life, est suivie sur les réseaux sociaux, par 8 millions de fans. Comme les autres YouTubeuses mode et beauté, véritables digital natives, elle sait anticiper ce qui plaît aux jeunes filles. Elle a surtout su s’imposer au bon moment sur les réseaux sociaux - YouTube, Snapchat et Instagram. Sur ces plateformes, se rendent principalement les jeunes filles de moins de 24 ans, « hyperconnectées », selon le site de 20minutes.fr qui relaye cette enquête. Qui dit hyperconnexion dit que 84% se connectent « au moins une fois par jour à YouTube. »
Le secret de leur réussite ? « Les YouTubeuses ont le même âge que leurs fans, parlent comme elles. Elles ont trouvé un positionnement unique face aux médias traditionnels et ont su créer un nouveau canal de communication (…) Elles ont su établir une relation privilégiée avec leurs fans, basée sur la confiance et l’échange », explique à 20minutes, Xavier Campo, de la Factory NPA, (conseil en stratégie digitale et de contenus.) Et autant dire qu'elles prennent leur job au sérieux : « c’est un boulot à plein-temps. Elles prennent vraiment le temps de répondre à leurs fans sur les réseaux sociaux », indique Xavier Campo. Résultat elles accumulent un taux de retweets qui avoisine les 50%, contre « 2 et 7 % de la part des magazines féminins. »
Résultat, quand elles font l’article pour un vêtement ou un produit de beauté, les fans suivent : « près de 9 sondées sur 10 ont ainsi déclaré avoir déjà fait des achats après avoir visionné une de ces vidéos YouTube. » Évidemment, les marques ne sauraient laisser passer de telles opportunités. Dans les faits, explique Xavier Campo, « les annonceurs multiplient les collaborations avec elles, avec des opérations one shot ou des partenariats sur le long terme, en complément de campagnes publicitaires classiques. » EnjoyPhoenix est ainsi devenue le porte-drapeau, pour ne pas dire le porte-marque, de Benefit et de Gemey Maybelline. Aujourd'hui, ignorer les conseils des youTubeuses n'est pas vraiment dans l'air du temps.
Pourquoi ? Parce qu’elles sont portées par des millions de fans et de followers sur les réseaux sociaux. Ainsi, elles sont devenues les prescriptrices numéro un dans cette tranche d’âge. C’est ce qui ressort d’une étude NPA dévoilée la semaine dernière. Elles ont choisi pour pseudo, EnjoyPhoenix, Sananas ou Je ne suis pas jolie, pour les plus connues d’entre elles. Surtout, à elles toutes seules, avec leur tutoriels et leur blog vidéo (vlog), mode et beauté, elles sont devenues incontournables. L'équivalent 2.0 du magazine Jeune et Jolie.
Sauf que l’audience est incomparable. EnjoyPhoenix par exemple, Marie Lopez in real life, est suivie sur les réseaux sociaux, par 8 millions de fans. Comme les autres YouTubeuses mode et beauté, véritables digital natives, elle sait anticiper ce qui plaît aux jeunes filles. Elle a surtout su s’imposer au bon moment sur les réseaux sociaux - YouTube, Snapchat et Instagram. Sur ces plateformes, se rendent principalement les jeunes filles de moins de 24 ans, « hyperconnectées », selon le site de 20minutes.fr qui relaye cette enquête. Qui dit hyperconnexion dit que 84% se connectent « au moins une fois par jour à YouTube. »
Le secret de leur réussite ? « Les YouTubeuses ont le même âge que leurs fans, parlent comme elles. Elles ont trouvé un positionnement unique face aux médias traditionnels et ont su créer un nouveau canal de communication (…) Elles ont su établir une relation privilégiée avec leurs fans, basée sur la confiance et l’échange », explique à 20minutes, Xavier Campo, de la Factory NPA, (conseil en stratégie digitale et de contenus.) Et autant dire qu'elles prennent leur job au sérieux : « c’est un boulot à plein-temps. Elles prennent vraiment le temps de répondre à leurs fans sur les réseaux sociaux », indique Xavier Campo. Résultat elles accumulent un taux de retweets qui avoisine les 50%, contre « 2 et 7 % de la part des magazines féminins. »
Résultat, quand elles font l’article pour un vêtement ou un produit de beauté, les fans suivent : « près de 9 sondées sur 10 ont ainsi déclaré avoir déjà fait des achats après avoir visionné une de ces vidéos YouTube. » Évidemment, les marques ne sauraient laisser passer de telles opportunités. Dans les faits, explique Xavier Campo, « les annonceurs multiplient les collaborations avec elles, avec des opérations one shot ou des partenariats sur le long terme, en complément de campagnes publicitaires classiques. » EnjoyPhoenix est ainsi devenue le porte-drapeau, pour ne pas dire le porte-marque, de Benefit et de Gemey Maybelline. Aujourd'hui, ignorer les conseils des youTubeuses n'est pas vraiment dans l'air du temps.