Les plus de 55 ans font de la résistance
C’est pourtant à la fois un pan du patrimoine gastronomique français et une industrie majeure. Pourtant, si les vins de France s’exportent toujours aussi bien dans le monde entier, ils s’effacent peu à peu de la table des Français.
Fini le verre, voire la carafe de vin pour le repas du midi. En effet, la consommation annuelle de vin en France a dégringolé de 70 % depuis 1960. Elle est ainsi passée de 120 litres par habitant à moins de 40 litres en 2020. Selon l’institut Wine Intelligence, seuls les les plus de 55 ans continuent de prendre un verre de vin, qu’il soit rouge, blanc ou rosé plus d’une dizaine de fois par mois.
Fini le verre, voire la carafe de vin pour le repas du midi. En effet, la consommation annuelle de vin en France a dégringolé de 70 % depuis 1960. Elle est ainsi passée de 120 litres par habitant à moins de 40 litres en 2020. Selon l’institut Wine Intelligence, seuls les les plus de 55 ans continuent de prendre un verre de vin, qu’il soit rouge, blanc ou rosé plus d’une dizaine de fois par mois.
Chez les plus jeunes, la bière supplante le vin
Boire moins, mais mieux ? C’est possible, mais concerne plus les seniors. En revanche, chez les moins de 40 ans, la consommation mensuelle culmine à sept verres, tandis que la bière détrône d’ores et déjà les cépages chez les moins de 35 ans. De quoi esquisser un avenir morose dans l’Hexagone pour le secteur viticole…
À l’international, la France demeure le deuxième producteur mondial de vin, et exporte environ 13 milliards d’euros de bouteilles par an. Mais avec une telle baisse de la consommation de vin en France, ce sont à terme plus de 100 000 emplois sur un demi-million qui pourraient être menacés dans un secteur qui a déjà perdu un quart de ses effectifs depuis 2010.
À l’international, la France demeure le deuxième producteur mondial de vin, et exporte environ 13 milliards d’euros de bouteilles par an. Mais avec une telle baisse de la consommation de vin en France, ce sont à terme plus de 100 000 emplois sur un demi-million qui pourraient être menacés dans un secteur qui a déjà perdu un quart de ses effectifs depuis 2010.