Viols collectifs impunis, citoyens de seconde zone, libertés individuelles restreinte, il y a encore pas mal de pays dans le monde où il est difficile d’être une femme. La Fondation Thomson Reuters qui avait déjà réalisé cet exercice en 2011, vient de sortir un classement des dix pays où la vie des femmes est la plus dure. « Pour le classement 2018, cinq domaines-clés ont été étudiés : les soins médicaux, les discriminations, les traditions culturelles, les violences ou le harcèlement sexuel, les violences autres que sexuelles et le trafic d'êtres humains. Environ 550 experts de la question des femmes ont été interrogés tout autour du monde selon cette méthodologie » raconte Le Point.
En première position, l’Inde est considéré comme le pays le plus dangereux pour les femmes. Entre 2007 et 2016, les viols contre les femmes ont augmenté de 83% avec désormais quatre viols reportés chaque heure. « Les Indiennes sont aussi confrontées à des pratiques héritées d'un autre âge comme le mariage forcé, les attaques à l'acide ou l'infanticide des filles. Enfin, l'Inde est le pays du monde où, selon les experts interrogés par la fondation, les femmes ont le plus de risques d'être réduites en esclavage (travail forcé, esclavage domestique ou esclavage sexuel) » explique le magazine.
Arrivent ensuite l’Afghanistan et la Syrie avec un mélange de joug culturel et des effets des conflits. Arrivent ensuite la Somalie, l’Arabie Saoudite, le Pakistan, la République démocratique du Congo, le Yémen puis le Nigéria. Ensuite, à la 10ème place on trouve les Etats-Unis. Une position qui ne peut que surprendre lorsque l’on a énuméré les crimes sexuels entrés dans la culture, les crimes d’honneur, les trafics d’êtres humains et l’esclavage.
« La présence du seul pays occidental à la 10e et dernière place de ce classement des pays les plus dangereux du monde pour les femmes peut paraître surprenante au vu de ceux qui le précédent. Dans le détail du classement catégorie par catégorie, les États-Unis sont même le 3e pays le plus cité en termes de violences sexuelles, de harcèlement sexuel ou de coercition sexuelle et le 6e en ce qui concerne les violences non sexuelles » rapporte Le Point.
De quoi remettre sérieusement en doute la valeur de la méthodologie de ce classement. Aussi choquants et humiliants que soient les violences sexuelles et les harcèlements, il est tout de même difficile de croire que la vie des femmes aux Etats-Unis est plus dangereuse que celle des Libyennes, Centrafricaines, Sud-Soudanaises, Ukrainiennes et bien d’autres pays en guerre et dans des conflits où le viol est parfois utilisé comme arme de terreur.
En première position, l’Inde est considéré comme le pays le plus dangereux pour les femmes. Entre 2007 et 2016, les viols contre les femmes ont augmenté de 83% avec désormais quatre viols reportés chaque heure. « Les Indiennes sont aussi confrontées à des pratiques héritées d'un autre âge comme le mariage forcé, les attaques à l'acide ou l'infanticide des filles. Enfin, l'Inde est le pays du monde où, selon les experts interrogés par la fondation, les femmes ont le plus de risques d'être réduites en esclavage (travail forcé, esclavage domestique ou esclavage sexuel) » explique le magazine.
Arrivent ensuite l’Afghanistan et la Syrie avec un mélange de joug culturel et des effets des conflits. Arrivent ensuite la Somalie, l’Arabie Saoudite, le Pakistan, la République démocratique du Congo, le Yémen puis le Nigéria. Ensuite, à la 10ème place on trouve les Etats-Unis. Une position qui ne peut que surprendre lorsque l’on a énuméré les crimes sexuels entrés dans la culture, les crimes d’honneur, les trafics d’êtres humains et l’esclavage.
« La présence du seul pays occidental à la 10e et dernière place de ce classement des pays les plus dangereux du monde pour les femmes peut paraître surprenante au vu de ceux qui le précédent. Dans le détail du classement catégorie par catégorie, les États-Unis sont même le 3e pays le plus cité en termes de violences sexuelles, de harcèlement sexuel ou de coercition sexuelle et le 6e en ce qui concerne les violences non sexuelles » rapporte Le Point.
De quoi remettre sérieusement en doute la valeur de la méthodologie de ce classement. Aussi choquants et humiliants que soient les violences sexuelles et les harcèlements, il est tout de même difficile de croire que la vie des femmes aux Etats-Unis est plus dangereuse que celle des Libyennes, Centrafricaines, Sud-Soudanaises, Ukrainiennes et bien d’autres pays en guerre et dans des conflits où le viol est parfois utilisé comme arme de terreur.