L’ambition de l’État est ni plus ni moins de l’éradiquer. « Emmanuel Macron est attendu mardi à Jarnac (Charente) où il doit « faire une annonce décisive pour éradiquer le papillomavirus », responsable de 30.000 lésions précancéreuses du col de l'utérus et de 6000 nouveaux cas de cancers chez la femme et l'homme, a annoncé l'Élysée. Le chef de l'État, accompagné des ministres de la Santé et de l'Éducation, François Braun et Pap Ndiaye, se rendra dans l'après-midi dans un collège où il «assistera à une séance de vaccination organisée au sein de l'établissement», a expliqué la présidence de la République, quatre jours avant la Journée mondiale de sensibilisation autour des maladies induites par le papillomavirus humain (HPV) » rapporte Le Figaro.
L’écrasante majorité des infections de ce type sont sans gravité ni conséquence. Mais une minorité d’entre elles cause des cancers. Avec 2 900 cancers du col de l’utérus qui cause plus de 1 000 morts par an, 1 500 cancers ORL et 1 500 cancers de l’anus ou quelques dizaines des parties intimes féminines surtout mais aussi masculines, c’est un sujet de santé public sérieux.
Concernant la volonté de l’éradiquer, la France n’a rien inventé. « Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ces cancers seraient totalement éliminables grâce au dépistage et à la vaccination. Or, le taux de couverture vaccinale est actuellement en France de 37% pour les filles et 9% pour les garçons, alors que la stratégie décennale de lutte contre les cancers 2021-2030 vise un objectif de 80% d'ici sept ainsi » poursuit le quotidien.
Et de rappeler : « La vaccination est aujourd'hui recommandée pour les filles et les garçons entre 11 ans et 14 ans. Elle peut également être proposée en rattrapage jusqu'à l'âge de 19 ans et reste possible jusqu'à 26 ans pour les hommes qui ont des relations sexuelles avec les hommes. Une expérimentation menée dans le Grand Est pendant deux ans a montré de bons résultats chez les jeunes scolarisés en classe de 5ème, le taux de vaccination passant de 9% à 27% la première année et de 14% à 31% la seconde. »
L’écrasante majorité des infections de ce type sont sans gravité ni conséquence. Mais une minorité d’entre elles cause des cancers. Avec 2 900 cancers du col de l’utérus qui cause plus de 1 000 morts par an, 1 500 cancers ORL et 1 500 cancers de l’anus ou quelques dizaines des parties intimes féminines surtout mais aussi masculines, c’est un sujet de santé public sérieux.
Concernant la volonté de l’éradiquer, la France n’a rien inventé. « Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ces cancers seraient totalement éliminables grâce au dépistage et à la vaccination. Or, le taux de couverture vaccinale est actuellement en France de 37% pour les filles et 9% pour les garçons, alors que la stratégie décennale de lutte contre les cancers 2021-2030 vise un objectif de 80% d'ici sept ainsi » poursuit le quotidien.
Et de rappeler : « La vaccination est aujourd'hui recommandée pour les filles et les garçons entre 11 ans et 14 ans. Elle peut également être proposée en rattrapage jusqu'à l'âge de 19 ans et reste possible jusqu'à 26 ans pour les hommes qui ont des relations sexuelles avec les hommes. Une expérimentation menée dans le Grand Est pendant deux ans a montré de bons résultats chez les jeunes scolarisés en classe de 5ème, le taux de vaccination passant de 9% à 27% la première année et de 14% à 31% la seconde. »