Le sport a en commun avec l’éducation de pouvoir proposer un maillage territorial mondial. Ainsi, il peut et doit être un outil clé pour protéger les femmes et protéger leurs droits. « Le Comité International Olympique (CIO) et ONU Femmes ont lancé le Gender Equality Through Sport Bridging Project, une nouvelle initiative conjointe qui utilisera le sport comme outil pour faire progresser l'égalité des genres et prévenir la violence sexiste. Le projet a été annoncé lors d'un événement coorganisé par le CIO en marge de la 67e session de la Commission de la condition de la femme, qui se tient actuellement au siège des Nations Unies à New York, États-Unis », annonce le CIO par communiqué.
Alors que la question de la protection des femmes est parfois négligée au profit de celle de la transidentité, l’ONU et le CIO rappelle que la lutte contre la violence sexiste est urgente. « Depuis 2004, le CIO propose régulièrement des programmes et initiatives visant à protéger les athlètes contre le harcèlement et les abus dans le sport, et s'est engagé à renforcer la protection de la sécurité et du bien-être des athlètes dans le cadre de sa feuille de route stratégique, l'Agenda olympique 2020+5. La priorité accordée à la protection dans le sport est un élément clé de la stratégie Olympisme 365, laquelle a pour ambition d'encourager les partenariats ainsi que la collaboration et de promouvoir l'importance d'organisations sportives sûres, accessibles et durables » avance le texte.
« Parmi les réalisations, citons l'augmentation du pourcentage de femmes membres du CIO, qui est passé de 21 % en 2013 à 40 % aujourd'hui, et la garantie d'une parité hommes-femmes totale en ce qui concerne les athlètes participant aux Jeux Olympiques de Paris 2024 », continue le communiqué.
Au-delà des quotas ou des messages idéologiques, c’est la lutte contre les agressions sexuelles, les violences et les emprises qui doivent être intégrées aux organisations sportives pour participer à la détection de potentielles victimes.