On se souvient de la discussion mythique dans le film Reservoir Dogs (cf ci-dessous). « Je ne donne pas de pourboires, je n’y crois pas », commence Mr Pink joué par Steve Buscemi. La scène est culte mais elle est surtout un bon résumé de la question des pourboires aux Etats-Unis. En faisant en sorte que les serveurs soient payés misérablement par leur employeur et en attendant que les clients compensent, le système crée des anomalies. Les discussions à ce sujet sont anciennes dans le pays, mais la ville de Washington les relance en ayant voté la fin de ce système et l’instauration d’un salaire minimum décent.
La loi Initiative 77 qui a été votée instaure un salaire minimum de 15 dollars quand dans certains Etats les serveurs sont payés 2,23 dollars de l’heure et comptent donc essentiellement sur le pourboire. Et si la coutume est bien installée et que dans les faits, les serveurs gagnent bien plus que ces deux dollars de l’heure, « le revenu des serveurs et serveuses varie selon l'humeur ou la bonté des clients et clientes, mais aussi le nombre de couverts. Les personnes travaillant dans ce secteur sont deux fois plus susceptibles de vivre dans la pauvreté », commente Slate.fr.
En instaurant un salaire minimum, vu de chez nous c’est un pas vers la normalité. « Pourtant, cette mesure ne plaît pas à tout le monde. Le salaire minimum ne serait pas à la hauteur : certains employés et employées se plaignent du fait qu’ils et elles gagnent bien plus que le salaire minimum proposé par le gouvernement. D'autres craignent de voir les prix sur les menus des restaurants grimper pour compenser les nouvelles dépenses des restaurants » continue le site.
La rémunération selon l’humeur et l’envie entraine pourtant de nombreux problèmes. Comme le montre cette même tirade de Reservoir Dogs où Mr Pink estime qu’un pourboire se justifié par quelque chose de spécial. « Dépendre des pourboires signifie subir des avances non sollicitées et des commentaires pour ne pas perdre le pourboire d'une table avec une grosse addition», commente un responsable d’organisation spécialisé, cité par Slate. Sans être trop chauvin, rappelons aux Américains qu’il y a aussi le système de chez nous. Les serveurs savent ce qu’ils vont gagner au minimum, puis les pourboires sont distribués.
La loi Initiative 77 qui a été votée instaure un salaire minimum de 15 dollars quand dans certains Etats les serveurs sont payés 2,23 dollars de l’heure et comptent donc essentiellement sur le pourboire. Et si la coutume est bien installée et que dans les faits, les serveurs gagnent bien plus que ces deux dollars de l’heure, « le revenu des serveurs et serveuses varie selon l'humeur ou la bonté des clients et clientes, mais aussi le nombre de couverts. Les personnes travaillant dans ce secteur sont deux fois plus susceptibles de vivre dans la pauvreté », commente Slate.fr.
En instaurant un salaire minimum, vu de chez nous c’est un pas vers la normalité. « Pourtant, cette mesure ne plaît pas à tout le monde. Le salaire minimum ne serait pas à la hauteur : certains employés et employées se plaignent du fait qu’ils et elles gagnent bien plus que le salaire minimum proposé par le gouvernement. D'autres craignent de voir les prix sur les menus des restaurants grimper pour compenser les nouvelles dépenses des restaurants » continue le site.
La rémunération selon l’humeur et l’envie entraine pourtant de nombreux problèmes. Comme le montre cette même tirade de Reservoir Dogs où Mr Pink estime qu’un pourboire se justifié par quelque chose de spécial. « Dépendre des pourboires signifie subir des avances non sollicitées et des commentaires pour ne pas perdre le pourboire d'une table avec une grosse addition», commente un responsable d’organisation spécialisé, cité par Slate. Sans être trop chauvin, rappelons aux Américains qu’il y a aussi le système de chez nous. Les serveurs savent ce qu’ils vont gagner au minimum, puis les pourboires sont distribués.