Point trop n’en faut. Moins c’est mieux. Peu importe la maxime que l’on préfère. Mais dans tous les cas, elle devrait faire réfléchir. Qui ? Les perfectionnistes. Celles qui ont du mal à lâcher leurs dossiers, notamment à la veille d’une présentation. Exemple, vous allez les relire non stop pour tenter de les améliorer au lieu de vous détendre, de faire du sport ou d’aller au cinéma. Heureusement, il y a des solutions et on peut s’en sortir. Ainsi, la journaliste de Elle, Laure Leter, a interrogé le psychologue Vincent Trybou, auteur de l’essai, Trop perfectionnistes, manuel pour les accrocs du détail, paru aux Éditions Josette Lyon.
Dans ce livre salutaire, il explique ce que c’est que d’être perfectionniste : « être trop perfectionniste, c’est toujours viser le mieux, avant même le bien (…) Il s’agit de mettre toute son énergie dans une quête permanente d’excellence. Ce comportement n’est pas un choix mais une véritable contrainte : si la personne ne fait pas mieux, elle angoisse, elle se juge et culpabilise. » En gros, le ou la perfectionniste souffre d’une « absence totale de limites dans la performance. » Pour eux, travailler normalement, c’est être « tire-au-flanc. » Mais dans la réalité, ce sont des personnes qui n’arrivent pas à se départir d’une certaine culpabilité, mêlée à une estime de soi réduite. La bonne nouvelle en revanche, c’est que la tendance peut s’inverser, même si cela prend un certain temps.
Dans Elle, le psychologue Vincent Trybou livre des conseils utiles pour nuancer son perfectionnisme. Et dans le meilleur des cas, y mettre un terme : « oxygéner ses journées, en diminuant des horaires, en réintégrant des pauses ; s’entraîner à dire non et à apprivoiser la culpabilité qui en découle. » Enfin, à « adopter de bonnes méthodes de travail. » Celles précisément, qui sont efficaces, et donc rassurantes. « Avec méthode, 80% du travail peut être fait très rapidement », explique t-il. De quoi « rebooster son estime de soi. » Et surtout, de « miser sur la persévérance et la patience plus que sur le fantasme d’une perfection innée et inaccessible. » À bon entendeur, salut.
Trop perfectionnistes, manuel pour les accrocs du détail, Vincent Trybou (Josette Lyon).
Dans ce livre salutaire, il explique ce que c’est que d’être perfectionniste : « être trop perfectionniste, c’est toujours viser le mieux, avant même le bien (…) Il s’agit de mettre toute son énergie dans une quête permanente d’excellence. Ce comportement n’est pas un choix mais une véritable contrainte : si la personne ne fait pas mieux, elle angoisse, elle se juge et culpabilise. » En gros, le ou la perfectionniste souffre d’une « absence totale de limites dans la performance. » Pour eux, travailler normalement, c’est être « tire-au-flanc. » Mais dans la réalité, ce sont des personnes qui n’arrivent pas à se départir d’une certaine culpabilité, mêlée à une estime de soi réduite. La bonne nouvelle en revanche, c’est que la tendance peut s’inverser, même si cela prend un certain temps.
Dans Elle, le psychologue Vincent Trybou livre des conseils utiles pour nuancer son perfectionnisme. Et dans le meilleur des cas, y mettre un terme : « oxygéner ses journées, en diminuant des horaires, en réintégrant des pauses ; s’entraîner à dire non et à apprivoiser la culpabilité qui en découle. » Enfin, à « adopter de bonnes méthodes de travail. » Celles précisément, qui sont efficaces, et donc rassurantes. « Avec méthode, 80% du travail peut être fait très rapidement », explique t-il. De quoi « rebooster son estime de soi. » Et surtout, de « miser sur la persévérance et la patience plus que sur le fantasme d’une perfection innée et inaccessible. » À bon entendeur, salut.
Trop perfectionnistes, manuel pour les accrocs du détail, Vincent Trybou (Josette Lyon).