Découvrir les raisons de la dépendance
Le verre de plus peut vite devenir le verre de trop, et l’alcoolisme dit mondain peut rapidement s’inviter dans le quotidien. Avec tous les dangers pour la santé et la vie sociale que cela peut représenter. Au-delà des consommateurs massifs, un quart des Français consomment plus de deux verres par jour, et quasiment tous les jours.
Comment réduire l’addiction, lutter contre l’alcoolodépendance afin de parvenir à arrêter l’alcool ? Des chercheurs de l’Institut des neurosciences de Grenoble se son penchés sur le sujet. Leur but : découvrir les raisons de la dépendance et pourquoi certaines personnes sont plus vulnérables que d’autres face à cette dépendance.
Comment réduire l’addiction, lutter contre l’alcoolodépendance afin de parvenir à arrêter l’alcool ? Des chercheurs de l’Institut des neurosciences de Grenoble se son penchés sur le sujet. Leur but : découvrir les raisons de la dépendance et pourquoi certaines personnes sont plus vulnérables que d’autres face à cette dépendance.
Un déficit en dopamine dans le cerveau
Leurs études ont permis de découvrir qu’un déficit en dopamine dans une certaine région du cerveau impliquée dans le process de motivation serait associé à l’alcoolodépendance. Il suffirait donc, en théorie, de corriger cette anomalie pour réduire l’addiction. En effet, la dopamine est un neurotransmetteur participant à l’envie de faire quelque chose, via la récompense que cela procure.
Cette découverte pourrait ouvrir la voie à une nouvelle piste thérapeutique : avoir recours à une substance pharmacologique stimulant la production de dopamine dans le cerveau. Si, chez l’animal, il est désormais établi que l’augmentation du taux de dopamine permet de lutter contre l’alcoolodépendance, rester à le vérifier chez l’humain. Un raisonnement qui, peut-être, pourrait également servir à traiter d’autres types de dépendances liés à l’activité de la dopamine.
Cette découverte pourrait ouvrir la voie à une nouvelle piste thérapeutique : avoir recours à une substance pharmacologique stimulant la production de dopamine dans le cerveau. Si, chez l’animal, il est désormais établi que l’augmentation du taux de dopamine permet de lutter contre l’alcoolodépendance, rester à le vérifier chez l’humain. Un raisonnement qui, peut-être, pourrait également servir à traiter d’autres types de dépendances liés à l’activité de la dopamine.