Le consommateur le plus responsable du monde. C’est dans cette « panoplie » qu’un journaliste du site 20 Minutes s’est glissé. Si l’expérience n’a duré qu’une semaine, elle est pleine d’enseignements. Consommer mieux pour le respect de l’environnement est une idée noble. Dans la pratique, c’est plus compliqué et surtout, beaucoup plus cher.
En janvier prochain, aura lieu à Paris, la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, la COP21. À ce titre, le Ministre de l'Écologie, Ségolène Royal, a déclaré « Nous devons être exemplaires. » Redoubler d’efforts donc. Un message que le journaliste Christophe Quélais a reçu 5 sur 5. S’il trie ses déchets et jardine sans pesticides depuis longtemps, il s’est vraiment mis au vert pendant une semaine. Par la force des choses, sa petite famille également.
S’il décide d’acheter bio, il se rend pourtant à La Vie Claire d'Aulnay-sous-Bois en voiture, (Diesel et avec la clim). Sur la question de la réduction des émissions de CO2, il le dit lui-même, il faudra repasser. Il se justifie malgré tout : le magasin se trouve à 7 kilomètres de son domicile. Et comme il s’agit de faire le plein de courses… difficile de les rapporter à pieds. L'affaire n’est donc pas dans le sac, ni neutre en carbone.
Petite déception aussi au rayon fruits et légumes : « les bananes sont rikiki et déjà trop mûres, les pêches pas encore de saison ont pris le camion ou l’avion depuis l’Espagne. Et il nous faudra reprendre le volant pour trouver les produits qui nous manquent », explique t-il à 20 Minutes. Deuxième déception : le prix. C’est cher de manger bio et pas donné à tout le monde. Christophe Quélais a effectué la comparaison avec son plein de courses habituelles, à produits équivalents sans être bio : 75 € contre 141,40 €. Le double en somme.
Autre (mauvaise) surprise, le journaliste note que le bio fait parfois deux avec le développement durable : « Les biscuits au chocolat sont vendus en sachets plastique de quatre dans des boîtes en carton. Et les compotes sont en portion individuelles. » Conclusion sur le thème du conditionnement : « le bio, c’est moins d'emballages. Mais c’est encore des emballages. » En terme de transports, Christophe Quélais abandonne son scooter pour une semaine, et prend la ligne B du RER. RAS de ce côté là, à part un retard dû à un problème technique. Dans tous les cas, une addition bio mais salée. Encore trop salée.
En janvier prochain, aura lieu à Paris, la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, la COP21. À ce titre, le Ministre de l'Écologie, Ségolène Royal, a déclaré « Nous devons être exemplaires. » Redoubler d’efforts donc. Un message que le journaliste Christophe Quélais a reçu 5 sur 5. S’il trie ses déchets et jardine sans pesticides depuis longtemps, il s’est vraiment mis au vert pendant une semaine. Par la force des choses, sa petite famille également.
S’il décide d’acheter bio, il se rend pourtant à La Vie Claire d'Aulnay-sous-Bois en voiture, (Diesel et avec la clim). Sur la question de la réduction des émissions de CO2, il le dit lui-même, il faudra repasser. Il se justifie malgré tout : le magasin se trouve à 7 kilomètres de son domicile. Et comme il s’agit de faire le plein de courses… difficile de les rapporter à pieds. L'affaire n’est donc pas dans le sac, ni neutre en carbone.
Petite déception aussi au rayon fruits et légumes : « les bananes sont rikiki et déjà trop mûres, les pêches pas encore de saison ont pris le camion ou l’avion depuis l’Espagne. Et il nous faudra reprendre le volant pour trouver les produits qui nous manquent », explique t-il à 20 Minutes. Deuxième déception : le prix. C’est cher de manger bio et pas donné à tout le monde. Christophe Quélais a effectué la comparaison avec son plein de courses habituelles, à produits équivalents sans être bio : 75 € contre 141,40 €. Le double en somme.
Autre (mauvaise) surprise, le journaliste note que le bio fait parfois deux avec le développement durable : « Les biscuits au chocolat sont vendus en sachets plastique de quatre dans des boîtes en carton. Et les compotes sont en portion individuelles. » Conclusion sur le thème du conditionnement : « le bio, c’est moins d'emballages. Mais c’est encore des emballages. » En terme de transports, Christophe Quélais abandonne son scooter pour une semaine, et prend la ligne B du RER. RAS de ce côté là, à part un retard dû à un problème technique. Dans tous les cas, une addition bio mais salée. Encore trop salée.