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Un récent rapport du Fonds des Nations Unies pour la population met en lumière l'importance de l'avenir des jeunes filles de 10 ans pour le développement économique mondial.
« Dans son dernier rapport sur l'état de la population mondiale en 2016, le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) a décidé de s'intéresser au sort des jeunes filles de 10 ans. Selon l'UNFPA, leur avenir est en effet déterminant pour réaliser les objectifs de développement durable que les Nations Unies se sont fixées en 2030 », explique un article en ligne du journal La Tribune.
« Dans son dernier rapport sur l'état de la population mondiale en 2016, le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) a décidé de s'intéresser au sort des jeunes filles de 10 ans. Selon l'UNFPA, leur avenir est en effet déterminant pour réaliser les objectifs de développement durable que les Nations Unies se sont fixées en 2030 », explique un article en ligne du journal La Tribune.
« Eveiller le potentiel des filles de 10 ans »
Babatunde Osotimehin, le secrétaire général adjoint des Nations Unies et directeur exécutif de l'UNFPA, assure : « L'aspect du monde dans 15 ans dépendra de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour éveiller le potentiel des filles âgées de dix ans aujourd'hui. »
Car 10 ans est un âge crucial pour les jeunes filles, comme l’explique Benoît Kalasa, directeur de la division technique de l'UNFPA : « A cet âge, au début de la puberté, les jeunes filles sont, notamment dans les pays en développement, en danger. (…) « Dans beaucoup de régions, cette jeune fille court le risque d'un mariage précoce, de devenir victime de trafic sexuel ou de mutilation génitale. Autant de risques qui lui bouchent ses perspectives d'avenir. »
Ainsi, « la non-scolarisation a certes beaucoup reculé ces dernières années, mais elle demeure plus élevée chez les filles que chez les garçons. Au niveau de l'école primaire, la non-scolarisation touche 10 % des jeunes filles en 2014 (contre 18 % en 2000), mais seulement 8 % des garçons. »
L’article de La Tribune précise que « l'UNFPA insiste particulièrement sur le coût économique de la marginalisation des jeunes filles. »
Benoît Kalasa constate : « Lorsqu'a lieu un mariage et une grossesse précoce dans certaines communautés, il existe des risques sanitaires importants, mais aussi celui que la jeune fille soit exclue de l'école et se retrouve avec 3 ou 4 enfants à 25 ans », ajoutant : « Nous insistons auprès des autorités locales sur le fait qu'il s'agit d'un investissement pour l'avenir et qu'il y a un retour sur cet investissement. »
Lire l’intégralité de l’article de La Tribune ici.
Car 10 ans est un âge crucial pour les jeunes filles, comme l’explique Benoît Kalasa, directeur de la division technique de l'UNFPA : « A cet âge, au début de la puberté, les jeunes filles sont, notamment dans les pays en développement, en danger. (…) « Dans beaucoup de régions, cette jeune fille court le risque d'un mariage précoce, de devenir victime de trafic sexuel ou de mutilation génitale. Autant de risques qui lui bouchent ses perspectives d'avenir. »
Ainsi, « la non-scolarisation a certes beaucoup reculé ces dernières années, mais elle demeure plus élevée chez les filles que chez les garçons. Au niveau de l'école primaire, la non-scolarisation touche 10 % des jeunes filles en 2014 (contre 18 % en 2000), mais seulement 8 % des garçons. »
L’article de La Tribune précise que « l'UNFPA insiste particulièrement sur le coût économique de la marginalisation des jeunes filles. »
Benoît Kalasa constate : « Lorsqu'a lieu un mariage et une grossesse précoce dans certaines communautés, il existe des risques sanitaires importants, mais aussi celui que la jeune fille soit exclue de l'école et se retrouve avec 3 ou 4 enfants à 25 ans », ajoutant : « Nous insistons auprès des autorités locales sur le fait qu'il s'agit d'un investissement pour l'avenir et qu'il y a un retour sur cet investissement. »
Lire l’intégralité de l’article de La Tribune ici.