L’opération est bonne pour Monoprix mais pour Amazon elle est excellente. « L'ogre américain s'attaque à la grande distribution : il vient de s'allier à l'enseigne Monoprix. Désormais, sur le site d'Amazon, les clients abonnés parisiens pourront acheter 10 000 références. Le magasin préparera alors la commande, Amazon se chargera alors de la livraison express de 1 à 3 heures maximum. Promesse de la grande surface : les prix seront les mêmes qu'en magasin. À chaque commande, Amazon pourrait toucher entre 8 et 10 % de commission » raconte France TV Info . C’est tellement intéressant pour Amazon, que le directeur de Monoprix doit expliquer en quoi c’est aussi pertinent pour le Français : « On souhaitait avoir une offre express, et donc au travers de ce partenariat, ça nous permet d'élargir les clients, d'accéder à l'ensemble des clients Amazon Prime, et puis aussi d'élargir nos services » explique Régis Schultz, le dirigeant de l’enseigne française, cité par la chaine d’info publique.
L’argument est évidemment valable pour Monoprix mais Amazon n’est pas un acteur comme les autres. Etant donné sa taille et ses ambitions, le groupe américain se lance à toute berzingue dans le secteur de l’agroalimentaire. « Il y a deux ans, Amazon s'allie avec les supermarchés Dia en Espagne et Morrisons en Grande-Bretagne. L'année dernière, il rachète l'enseigne alimentaire Whole Foods » précise France TV Info.
Avec un partenariat de ce type – après celui d’Alibaba avec Auchan l’an dernier – le vieux monde de l’agroalimentaire reconnait que les nouveaux acteurs du commerce en ligne peuvent les prendre de court sur leur propre terrain. Un aveu de faiblesse qui pourrait ensuite s’avérer handicapant pour Monoprix et Auchan qui risquent de devenir des fournisseurs en sous-traitance de plus gros qu’eux.
Lire en intégralité l’article sur le site de la chaine France TV Info
L’argument est évidemment valable pour Monoprix mais Amazon n’est pas un acteur comme les autres. Etant donné sa taille et ses ambitions, le groupe américain se lance à toute berzingue dans le secteur de l’agroalimentaire. « Il y a deux ans, Amazon s'allie avec les supermarchés Dia en Espagne et Morrisons en Grande-Bretagne. L'année dernière, il rachète l'enseigne alimentaire Whole Foods » précise France TV Info.
Avec un partenariat de ce type – après celui d’Alibaba avec Auchan l’an dernier – le vieux monde de l’agroalimentaire reconnait que les nouveaux acteurs du commerce en ligne peuvent les prendre de court sur leur propre terrain. Un aveu de faiblesse qui pourrait ensuite s’avérer handicapant pour Monoprix et Auchan qui risquent de devenir des fournisseurs en sous-traitance de plus gros qu’eux.
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