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L'affaire est dans le sac


Mardi 28 Octobre 2014





Mais que peuvent-elles donc bien transporter ? Une étude, certes anecdotique mais utile, montre que les femmes britanniques portent au quotidien, des sacs à mains faisant le poids d’un petit chien. Une seconde étude fait le parallèle entre le contenu d’un sac des années 90 avec celui d’aujourd’hui. Passionnant.


Exemple d'un sac des années 90 et son contenu
Exemple d'un sac des années 90 et son contenu
Si le poids d’un petit chien est relatif, pour mieux comprendre le « problème », on peut se représenter un teckel ou un yorkshire. Cela donne déjà une idée, du poids et du volume… du sac que les femmes britanniques portent dans leur vie de tous les jours. Plus précisément, sacs à main ou en bandoulière contiennent au moins dix objets, et autant de choses inutiles, qualifiées de junk par le Daily Mail qui révèle les résultats de l’étude. Par ailleurs, plus on est jeune, plus on est dans la vingtaine, plus on transporte de gadgets en tout genre.

Ce qui serait amusant, c’est de transposer ces conclusions et tous ces chiffres à l’usage que les Françaises font de leur sac à main. Car si on apprend que les britanniques portent l’équivalent d’un petit chien - penser fox terrier ou cocker nain - en moyenne, le contenu de leur sac est estimé à un peu plus de 1 000 livres soit environ 1 390 euros, ce qui n’est pas rien. Un bras même, pas un chien. Un prix plus élevé que le budget annuel des vacances, outre-Manche donc.
 
Pour cette étude, 3 000 femmes ont été interrogées. On apprend que neuf femmes sur dix, soit 86%, n’ont jamais de liquide sur elles. Donc, sur les dix objets, pas un centime sonnant et trébuchant. En revanche, si on compare le contenu d’un sac moyen des années 90, à celui d'aujourd'hui, on peut conclure que les essentiels que les femmes trimballent chaque jour ont été réduits : En 2014, les sacs contiennent en moyenne six objets, en plus du sac qui contient plus de 1 000 boules ! En 1994, les britanniques transportaient jusqu’à quatorze objets « essentiels » contre six aujourd’hui, et des tonnes d’affaires just in case, au cas-où, sans jamais sans servir : chaussures de rechange, ce qui explique la taille du sac, dessous de rechange...
 
Si les smartphones sont de plus en plus légers, les sacs sont en revanche plus lourds que jamais ! En moyenne, un sac pèse 2, 16 kilos malgré les progrès technologiques. On n’est pas à un paradoxe près. Surtout, cette étude pointe une dépendance à la technologie de plus en plus forte : plus de cash mais des cartes de crédits, pas de plan, mais un GPS ou un système de géolocalisation sur son téléphone pour 94% des femmes sondées.
 
Le Filofax cité en priorité dans les années 90 est passé à la trappe. Même chose pour le carnet de chèque devenu obsolète au quotidien, et plus inquiétant, les livres remplacés par des liseuses. Le smartphone est devenu l’objet prioritaire, en plus de la CB et des clés, voire de la cigarette électronique (le sondage a été commandé par une société qui les commercialise). Dans les années 90, un téléphone portable n’était même pas considéré comme un must have.
 
Plus de briquet ni de paquet de cigarettes dans les sacs donc. En revanche, certains objets semblent résister au temps : les anti douleurs, le maquillage et les chewing-gum figurent toujours dans le Top 10. Dans le Top 5, les incontournables smartphones et tablettes ce qui explique le montant transporté. Il sera amusant de voir dans dix ans ce que les progrès technologiques auront induit : plus de sac mais une « phablette » ? Plus de tête mais un smartphone ? Allez, il est temps de vider son sac !
 

Le sac d'aujourd'hui et son contenu
Le sac d'aujourd'hui et son contenu




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