Vous n’osez pas filer de l’agence à 20 heures passées ? Vous avez la grippe et vous vous traînez au bureau ? Vous pourriez bien souffrir d’un nouveau mal finalement assez répandu au travail. Ce dernier a un rapport avec l’assiduité et la pression extérieure : le « présentéisme ».
Derrière ce terme, qui renvoie à l’absentéisme se cache toute une batterie de réflexes et de conditionnements. Ils disent qu’on n’ose pas : pas partir la première quand bien même tout est bouclé, pas décoller avant Duboss etc. Finalement, les heures de présence seraient une sorte de baromètre inconscient : celle qui reste plus tard, travaille plus… même si elle joue à Candy Crush pour tuer le temps, surfe sur les réseaux sociaux ou fait ses courses sur Oshop…
C’est totalement irrationnel mais la pression est forte. Elle vient de l’extérieur. Celle que l’on se colle soi-même est également forte. Tout cela créé une sorte de paranoïa. Mais parfois la paranoïa est réelle. Exemple, ce boss qui sait parfaitement à quelle heure vous démarrez votre voiture puisqu'elle est garée sous ses fenêtres… Au Figaro Madame, la coach Steredenn Hudson-Offret donne des conseils pour réduire cette pression. Et la transformer en autre chose que du temps perdu.
Parce que le « présentéisme » coûte que coûte a forcément des effets négatifs sur le salarié. En premier lieu, c’est sa motivation qui baisse. En second lieu, il risque l’implosion. Autre nom : le burn in. Et pour le coût, un absentéisme longue durée s’il est arrêté pour dépression. Pour éviter ce sentiment d’être « emprisonné, surpressurisé », comme le décrit Steredenn Hudson-Offret, il faut se prendre en main. Un genre de méthode coué que l’on s’applique à soi-même. Des réflexes qui font finalement appel au bon sens comme la formule : « Travailler moins pour travailler mieux » et mettre en place des alternatives : effectuer les tâches faciles après le déjeuner, caler des rendez-vous à l’extérieur en fin de journée…
Et arrêter de culpabiliser, de se justifier... et savoir parler à son boss. « Il faut arrêter de culpabiliser alors qu'on a fait son travail. Arrive un moment où l'on ne doit plus suivre les diktats de l'entreprise, mais se dire : Je travaille là depuis tant d'années, j'ai telles responsabilités et suffisamment confiance en moi et en mon travail pour savoir que je peux partir à 19 h. Vous êtes adulte, vous avez fait votre boulot, personne n'a de remontrances à vous faire. Nous sommes des êtres humains : nous n'avons qu'une santé et qu'une vie. Aucun job ne mérite qu'on aille jusqu'à tomber malade, voire jusqu'à sombrer dans le burn-out. Il s'agit de pur bon sens », dit encore Steredenn Hudson-Offret.
De quoi remettre en cause un management qui date : « Ce genre de management autoritaire témoigne d'un manque de confiance envers ses salariés, voire d'une méfiance à leur égard. C'est très infantilisant », explique Steredenn Hudson-Offret au Figaro Madame. Allez, il faut oser. Ce soir, vous quitterez l’open space à 18 heures…
Derrière ce terme, qui renvoie à l’absentéisme se cache toute une batterie de réflexes et de conditionnements. Ils disent qu’on n’ose pas : pas partir la première quand bien même tout est bouclé, pas décoller avant Duboss etc. Finalement, les heures de présence seraient une sorte de baromètre inconscient : celle qui reste plus tard, travaille plus… même si elle joue à Candy Crush pour tuer le temps, surfe sur les réseaux sociaux ou fait ses courses sur Oshop…
C’est totalement irrationnel mais la pression est forte. Elle vient de l’extérieur. Celle que l’on se colle soi-même est également forte. Tout cela créé une sorte de paranoïa. Mais parfois la paranoïa est réelle. Exemple, ce boss qui sait parfaitement à quelle heure vous démarrez votre voiture puisqu'elle est garée sous ses fenêtres… Au Figaro Madame, la coach Steredenn Hudson-Offret donne des conseils pour réduire cette pression. Et la transformer en autre chose que du temps perdu.
Parce que le « présentéisme » coûte que coûte a forcément des effets négatifs sur le salarié. En premier lieu, c’est sa motivation qui baisse. En second lieu, il risque l’implosion. Autre nom : le burn in. Et pour le coût, un absentéisme longue durée s’il est arrêté pour dépression. Pour éviter ce sentiment d’être « emprisonné, surpressurisé », comme le décrit Steredenn Hudson-Offret, il faut se prendre en main. Un genre de méthode coué que l’on s’applique à soi-même. Des réflexes qui font finalement appel au bon sens comme la formule : « Travailler moins pour travailler mieux » et mettre en place des alternatives : effectuer les tâches faciles après le déjeuner, caler des rendez-vous à l’extérieur en fin de journée…
Et arrêter de culpabiliser, de se justifier... et savoir parler à son boss. « Il faut arrêter de culpabiliser alors qu'on a fait son travail. Arrive un moment où l'on ne doit plus suivre les diktats de l'entreprise, mais se dire : Je travaille là depuis tant d'années, j'ai telles responsabilités et suffisamment confiance en moi et en mon travail pour savoir que je peux partir à 19 h. Vous êtes adulte, vous avez fait votre boulot, personne n'a de remontrances à vous faire. Nous sommes des êtres humains : nous n'avons qu'une santé et qu'une vie. Aucun job ne mérite qu'on aille jusqu'à tomber malade, voire jusqu'à sombrer dans le burn-out. Il s'agit de pur bon sens », dit encore Steredenn Hudson-Offret.
De quoi remettre en cause un management qui date : « Ce genre de management autoritaire témoigne d'un manque de confiance envers ses salariés, voire d'une méfiance à leur égard. C'est très infantilisant », explique Steredenn Hudson-Offret au Figaro Madame. Allez, il faut oser. Ce soir, vous quitterez l’open space à 18 heures…