La protection des enfants en temps de guerre est essentielle. Et en Ukraine, le sort des enfants qui étaient placés dans des institutions spécialisées inquiète des représentants des Nations Unies. « Des enquêteurs de l'ONU se sont inquiétés, mercredi, du risque d'adoption forcée d'enfants ukrainiens, notamment ceux vivant dans des institutions ou internats pour beaucoup localisés dans l'est du pays, sans être forcément orphelins et dont la moitié sont handicapés » explique un communiqué publié par l’organisation internationale.
Pour l’heure, les enquêteurs disposent de peu d’éléments sur le sort réservé aux enfants et mineurs placés dans des zones actuellement sous contrôle des forces russes ou pro russes. « Il s'agit surtout d'avoir des informations concernant « les processus accélérés de citoyenneté et d'adoption pour certains de ces enfants. En Ukraine, de nombreux enfants déplacés ont été séparés de leur famille », a-t-il ajouté, relevant les inquiétudes de la Commission sur l'impact de la guerre sur les enfants. Des déplacements d'enfants pas opérés dans le cadre d'un regroupement familial. De son côté, la Cheffe des droits de l'homme de l'ONU a indiqué, ce mercredi à Genève, examiner ces « allégations » sur « des enfants qui ont été amenés de force de l'Ukraine vers la Russie, y compris des enfants enlevés dans des orphelinats et proposés à l'adoption en Russie » » détaille le texte.
Il ne s’agit pas d’accusations mais d’inquiétudes étant donné le manque d’éléments tangibles. « Mme Bachelet(Haut-commissaire en charge des droits de l’homme NDLR) s'est notamment préoccupée par ces informations indiquant que « les autorités russes prévoient de permettre des déplacements d'enfants d'Ukraine vers des familles en Russie ». Selon l'ONU, cela ne semble pas rentrer dans le cadre de « regroupements familiaux » ou même « respecter l'intérêt de l'enfant » » appuie le communiqué de l’ONU.