Le vote des mesures d’urgence du gouvernement pour répondre au mouvement des Gilets jaunes est la caricature de la situation politique du pays. Un retour aux institutions et à l’équilibre des forces politiques en net décalage avec ce qui se passe dans la rue depuis des semaines. Que ce soit du côté de la majorité ou des oppositions, l’épisode parait terriblement conventionnel dans une séquence politique qui ne l’est pas. « Après plus de treize heures de vifs débats, le projet de loi portant « mesures d’urgence économiques et sociales » a été approuvé par 153 voix contre 9 et 58 abstentions. Le texte, examiné en procédure accélérée, passera dans la foulée ce vendredi par le Sénat. Son président Gérard Larcher a souhaité un « vote conforme » de la chambre haute, à majorité de droite, ce qui permettrait l’adoption du texte avant les vacances parlementaires » résume 20 Minutes.
Jean-Luc Mélenchon qui peine à rattraper le mouvement sur le terrain a assuré que ce n’était pas assez. Il est d’ailleurs nettement à côté de la plaque quand, avec son groupe et les communistes, il demande le retrait de la défiscalisation des heures supplémentaires, très populaire dans les classes moyennes. « Les oppositions de gauche comme de droite ont jugé « injuste » la prime exceptionnelle de 1.000 euros détaxée que les entreprises auront la possibilité de verser, d’ici le 31 mars, à des salariés rémunérés jusqu’à 3.600 euros. « De nombreuses petites et moyennes entreprises ne pourront néanmoins pas les verser », faute de trésorerie suffisante, a souligné Gilles Lurton (LR). Sur la CSG, les Républicains ont défendu sans succès des amendements pour que la mesure touche l’ensemble des retraités » chronique le quotidien gratuit. Majorité et oppositions sont repartis sur leurs rhétoriques habituelles. La majorité dans la caricature d’elle-même a finit par voter pour des mesures que beaucoup d’entre eux jugeaient encore inacceptables avant que Emmanuel Macron les annonce. Quant aux oppositions, elles ont parlé au nom du peuple et de la colère, menaçant même le gouvernement des foudres des Gilets jaunes sur lesquels ils n’ont aucune forme de contrôle.
Jean-Luc Mélenchon qui peine à rattraper le mouvement sur le terrain a assuré que ce n’était pas assez. Il est d’ailleurs nettement à côté de la plaque quand, avec son groupe et les communistes, il demande le retrait de la défiscalisation des heures supplémentaires, très populaire dans les classes moyennes. « Les oppositions de gauche comme de droite ont jugé « injuste » la prime exceptionnelle de 1.000 euros détaxée que les entreprises auront la possibilité de verser, d’ici le 31 mars, à des salariés rémunérés jusqu’à 3.600 euros. « De nombreuses petites et moyennes entreprises ne pourront néanmoins pas les verser », faute de trésorerie suffisante, a souligné Gilles Lurton (LR). Sur la CSG, les Républicains ont défendu sans succès des amendements pour que la mesure touche l’ensemble des retraités » chronique le quotidien gratuit. Majorité et oppositions sont repartis sur leurs rhétoriques habituelles. La majorité dans la caricature d’elle-même a finit par voter pour des mesures que beaucoup d’entre eux jugeaient encore inacceptables avant que Emmanuel Macron les annonce. Quant aux oppositions, elles ont parlé au nom du peuple et de la colère, menaçant même le gouvernement des foudres des Gilets jaunes sur lesquels ils n’ont aucune forme de contrôle.