« Le 10 septembre 2012, après plus de quarante-cinq ans de calvaire sous les coups de son mari violent et alcoolique, Jacqueline Sauvage avait tué Norbert Marot, 65 ans, de trois coups de fusil dans le dos, dans leur pavillon résidentiel de la Selle-sur-le-Bied, dans le Loiret », explique un article en ligne du journal Le Figaro, d’après une dépêche AFP.
L’article ajoute que « la veille de l'homicide, leur fils s'était suicidé. Lors du procès, les trois filles de Jacqueline Sauvage avaient témoigné à charge contre leur père, expliquant avoir été violées et battues, comme l'était leur mère. »
L’article ajoute que « la veille de l'homicide, leur fils s'était suicidé. Lors du procès, les trois filles de Jacqueline Sauvage avaient témoigné à charge contre leur père, expliquant avoir été violées et battues, comme l'était leur mère. »
Pas de légitime défense retenue
En première instance comme en appel, Jacqueline Sauvage a été condamnée à dix ans de réclusion criminelle : « Les juges n'ont pas retenu la légitime défense, qui suppose la proportionnalité de la riposte et la concomitance de l'acte et de l'agression », explique l’article, qui ajoute que « sa condamnation a cependant suscité une vague d'indignation et de mobilisation, notamment de la part de plusieurs élus comme Valérie Pécresse, la présidente Les Républicains de la région Île-de-France, le président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde ou la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo. »
Sollicité par de nombreux élus et par les filles de l'accusée, le président François Hollande, « face à une situation humaine exceptionnelle », lui a accordé le 31 janvier dernier une grâce partielle, notamment de la période de sûreté.
Une mesure « qui lui a permis de présenter immédiatement une demande de libération conditionnelle au lieu d'attendre plusieurs années. Mais le 12 août, le tribunal d'application des peines de Melun a refusé de la libérer, malgré la position du parquet, qui soutenait sa demande. »
Le tribunal a reproché à Jacqueline Sauvage « de ne pas assez s'interroger sur son acte » et a estimé qu'elle ne pouvait « prétendre vivre à proximité des lieux des faits, dans un environnement qui, compte-tenu des soutiens dont elle bénéficie et de la médiatisation des faits risquerait de la maintenir dans une position victimaire ».
Jacqueline Sauvage avait en effet fait savoir qu'elle souhaitait, une fois libre, aller vivre chez l'une de ses filles, dans le Loiret, à une quinzaine de kilomètres du meurtre.
Me Bonaggiunta, l'une des avocates de Jacqueline Sauvage, s’est dit « consternée », affirmant : « La société n'est pas prête à comprendre les femmes victimes de violences. »
Lire l’intégralité de l’article du Figaro ici.
Sollicité par de nombreux élus et par les filles de l'accusée, le président François Hollande, « face à une situation humaine exceptionnelle », lui a accordé le 31 janvier dernier une grâce partielle, notamment de la période de sûreté.
Une mesure « qui lui a permis de présenter immédiatement une demande de libération conditionnelle au lieu d'attendre plusieurs années. Mais le 12 août, le tribunal d'application des peines de Melun a refusé de la libérer, malgré la position du parquet, qui soutenait sa demande. »
Le tribunal a reproché à Jacqueline Sauvage « de ne pas assez s'interroger sur son acte » et a estimé qu'elle ne pouvait « prétendre vivre à proximité des lieux des faits, dans un environnement qui, compte-tenu des soutiens dont elle bénéficie et de la médiatisation des faits risquerait de la maintenir dans une position victimaire ».
Jacqueline Sauvage avait en effet fait savoir qu'elle souhaitait, une fois libre, aller vivre chez l'une de ses filles, dans le Loiret, à une quinzaine de kilomètres du meurtre.
Me Bonaggiunta, l'une des avocates de Jacqueline Sauvage, s’est dit « consternée », affirmant : « La société n'est pas prête à comprendre les femmes victimes de violences. »
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