La situation est devenue un sujet. Les harcèlements, réflexions et agressions sexuelles dans les transports faisaient partie du quotidien des femmes depuis un moment. La campagne MeToo et BalanceTonPorc ont transformé cette situation en sujet central dans l’actualité, reste à savoir ce qui change au quotidien. Les agresseurs n’ont pas disparu, pas plus que les lourdingues et tous ceux qui se situent à mi-chemin entre ces deux catégories.
En revanche, il semble assez évident que de nombreuses personnes ont réalisé l’ampleur de la situation et sont devenus plus vigilants. Dans le métro notamment où de nombreux cas d’agressions surviennent, quelque chose semble avoir changé. « Dans la plupart des cas, les appels sont sérieux. Les usagers composent le 3117 qui atterrit dans cette salle du centre d'appels d'urgence ou dans les quatre autres qui existent à Paris, dans les différentes gares. S'ils appellent, c'est qu'ils sont victimes ou témoins de harcèlement ou d'agression sexuelle. En moins de dix secondes, le coup de téléphone ou le SMS relayé par l'application mobile Alerte 3117 est traité par les agents - formés à ce genre de situation pendant six mois - qui alertent ensuite la police des transports ou la Surveillance générale de la SNCF (Suge) » écrit Le Figaro.
En six minutes, si les agents au téléphone estiment qu’il s’agit d’une situation sérieuse, la police est sensée arriver sur place. C’est rapide de la part des équipes d’interventions mais c’est aussi long pour une victime. « Les cinq centres de Paris ont reçu environ 60.000 appels et textos en 2017, soit plus de 150 par jour en moyenne. Et la tendance est à l'augmentation en 2018. La majorité a lieu le mercredi et aux heures de pointe » précise le quotidien.
Le numéro a été créé en 2010 à Paris puis pour toute la France en 2013. Une application a même été lancée dans la foulée. Mais la vaste campagne de pub lancée en début de mois semble lui donner une nouvelle ampleur. « Depuis, l'application mobile a été téléchargée plus de 6000 fois. «C'est exceptionnel», commente Mikael Lemarchand. Si la géolocalisation du téléphone est activée, cela permet notamment aux agents d'aller plus vite et à la victime d'être plus discrète si elle passe par l'application » ajoute Le Figaro.
En revanche, il semble assez évident que de nombreuses personnes ont réalisé l’ampleur de la situation et sont devenus plus vigilants. Dans le métro notamment où de nombreux cas d’agressions surviennent, quelque chose semble avoir changé. « Dans la plupart des cas, les appels sont sérieux. Les usagers composent le 3117 qui atterrit dans cette salle du centre d'appels d'urgence ou dans les quatre autres qui existent à Paris, dans les différentes gares. S'ils appellent, c'est qu'ils sont victimes ou témoins de harcèlement ou d'agression sexuelle. En moins de dix secondes, le coup de téléphone ou le SMS relayé par l'application mobile Alerte 3117 est traité par les agents - formés à ce genre de situation pendant six mois - qui alertent ensuite la police des transports ou la Surveillance générale de la SNCF (Suge) » écrit Le Figaro.
En six minutes, si les agents au téléphone estiment qu’il s’agit d’une situation sérieuse, la police est sensée arriver sur place. C’est rapide de la part des équipes d’interventions mais c’est aussi long pour une victime. « Les cinq centres de Paris ont reçu environ 60.000 appels et textos en 2017, soit plus de 150 par jour en moyenne. Et la tendance est à l'augmentation en 2018. La majorité a lieu le mercredi et aux heures de pointe » précise le quotidien.
Le numéro a été créé en 2010 à Paris puis pour toute la France en 2013. Une application a même été lancée dans la foulée. Mais la vaste campagne de pub lancée en début de mois semble lui donner une nouvelle ampleur. « Depuis, l'application mobile a été téléchargée plus de 6000 fois. «C'est exceptionnel», commente Mikael Lemarchand. Si la géolocalisation du téléphone est activée, cela permet notamment aux agents d'aller plus vite et à la victime d'être plus discrète si elle passe par l'application » ajoute Le Figaro.