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Grossesse et environnement : une étude d’une ampleur inédite


Clarisse Rosius
Lundi 20 Novembre 2017





Des chercheurs de l’Université de Columbia et de Pnnsylvania’s Perelman School of Medecine ont mené une étude sur 10,5 millions de personnes pour mieux comprendre les liens entre la grossesse et l’environnement extérieur. On apprend ainsi que la saison, le climat et la pollution ont des conséquences précises sur le développement de maladies.


L’environnement extérieur a des effets sur e développement du bébé à naitre. Une étude américaine le prouve de façon inédite. La recherche scientifique consiste souvent à prouver ce que l’on pressent plutôt que de découvrir une nouveauté. C’est ainsi que les échantillons et les ampleurs des recherches sont essentielles parce qu’elles sont ce qui rend une étude fiable ou discutable. Ainsi, quand deux chercheurs de deux universités américaines très reconnues lancent une étude sur 10,5 millions de personnes, on comprend qu’ils veulent proposer des résultats fiables.

L’étude montre de manière certaine un lien entre les saisons et le développement de certaines maladies. « Des recherches précédentes avaient déjà mis au jour des liens entre l'exposition à certains environnements en période prénatale et néo-natale. Par exemple, les risques d'asthme seraient plus fort chez les bébés nés entre juillet et octobre et les enfants nés en hiver auraient plus tendance à développer des symptômes de diabète de type 2. De même les petits nés à l'automne enregistreraient un risque accru de souffrir plus tard de dépression » rappelle le site Doctissimo .
 
Mais pour mieux faire encore, les chercheurs se sont intéressés à des personnes issues de zones très différentes « en analysant les données des patients résidant dans trois pays différents et cinq climats, ces nouvelles recherches ont réussi à examiner comment l'exposition à une variété de facteurs environnementaux saisonniers pouvait affecter le risque de développer ces maladies.
Les scientifiques ont trouvé que les mères qui étaient peu exposées à la lumière du soleil pendant leur troisième trimestre de grossesse donnaient naissance à des enfants qui enregistraient un risque accru de diabète de type 2 au cours de leur vie. Pour les New-Yorkaises, cela signifiait un accouchement entre décembre et mars, au moment où la lumière naturelle était la plus faible » apprend-on.
Enfin, l’étude montre de manière encore plus forte les risques causés par la pollution : bébés plus petits et sujets à des troubles cardiaques.

Lire en intégralité l’article source sur le site Doctissimo