Une manifestation à Paris le 5 janvier
Les médecins libéraux sont à bout et ont décidé de le faire savoir en se mettant en grève au lendemain de Noël et jusqu’au 2 janvier. Un deuxième mouvement de grève après celui organisé début décembre, qui tombe cette fois en pleine triple épidémie, entre Covid-19, grippe et bronchiolite.
Pour les grévistes, sauver la médecine libérale permettrait aussi de sauver l’hôpital public. Pour cette grève reconductible et potentiellement illimitée dans le temps, le collectif Médecins pour demain a d'ores et déjà reçu le soutien de plusieurs syndicats. Une manifestation nationale est d’ailleurs prévue à Paris le 5 janvier prochain.
Pour les grévistes, sauver la médecine libérale permettrait aussi de sauver l’hôpital public. Pour cette grève reconductible et potentiellement illimitée dans le temps, le collectif Médecins pour demain a d'ores et déjà reçu le soutien de plusieurs syndicats. Une manifestation nationale est d’ailleurs prévue à Paris le 5 janvier prochain.
S’aligner sur le coût moyen des consultations en Europe
Que réclament les médecins libéraux ? D’abord une revalorisation conséquente du coût de l’acte médical, à 50 €, soit deux fois le prix actuel. Une augmentation qui permettrait de « s’aligner sur le coût moyen des consultations en Europe ». À cela s’ajoute la protection de la liberté d’installation, et la demande d’un allègement du poids administratif afin de libérer du temps médical.
Les médecins réclament également, face à la hausse des « lapins » posés par le patients, une facturation des rendez-vous non honorés. Ils s’opposent également au concept de délégation de soins sous supervision d’un médecin, qui ferait que les infirmières et infirmiers en pratique avancée (IPA) pourraient également prescrire.
Les médecins réclament également, face à la hausse des « lapins » posés par le patients, une facturation des rendez-vous non honorés. Ils s’opposent également au concept de délégation de soins sous supervision d’un médecin, qui ferait que les infirmières et infirmiers en pratique avancée (IPA) pourraient également prescrire.