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Le virage conservateur n’aura pas lieu. Alors qu’en France la victoire de la coalition portée par Giorgia Meloni avait été présenté comme un séisme politique, les analystes politiques spécialiste du pays s’attendent à une ligne programmatique peu surprenante. Le suspense sera de toute façon de courte durée, puisqu’elle doit annoncer les lignes fortes de sa politique ce mardi 25 octobre matin devant les parlementaires. « Probablement centré sur la crise énergétique et l'inflation affectant ménages et entreprises, le discours de Giorgia Meloni, première femme cheffe de gouvernement de l'Histoire italienne qui a pris ses fonctions dimanche, sera suivi d'un vote de confiance, mardi soir à la Chambre des députés et mercredi au Sénat. La successeure de Mario Draghi est assurée de remporter ces deux votes puisque sa coalition avec la Ligue antimigrants de Matteo Salvini et Forza Italia, le parti conservateur de Silvio Berlusconi, dispose de la majorité absolue dans les deux chambres » explique Le Figaro.
S’il est possible que des mesures régaliennes fortes soient annoncées, notamment sur les sujets de l’immigration, des aides sociales ou de la sécurité, la Première ministre a pour objectif de se montrer crédible sur les questions économiques. « Paradoxalement, alors que son parti avait campé dans une opposition frontale au gouvernement de Mario Draghi, son programme devrait s'inscrire dans la continuité de celui de l'ex-chef de la Banque centrale européenne (BCE), au moins dans le domaine économique. Elle a en effet confié le portefeuille crucial de l'Économie à un ex-ministre de Draghi, Giancarlo Giorgetti, représentant de l'aile modérée de la Ligue. Elle a en outre pris comme conseiller au palais Chigi, le siège du gouvernement, l'ex-ministre de la Transition écologique de Draghi, Roberto Cingolani, qui suivait les dossiers énergétiques tant à Rome qu'à Bruxelles » explique l’Agence France Presse, relayée par Le Figaro.
S’il est possible que des mesures régaliennes fortes soient annoncées, notamment sur les sujets de l’immigration, des aides sociales ou de la sécurité, la Première ministre a pour objectif de se montrer crédible sur les questions économiques. « Paradoxalement, alors que son parti avait campé dans une opposition frontale au gouvernement de Mario Draghi, son programme devrait s'inscrire dans la continuité de celui de l'ex-chef de la Banque centrale européenne (BCE), au moins dans le domaine économique. Elle a en effet confié le portefeuille crucial de l'Économie à un ex-ministre de Draghi, Giancarlo Giorgetti, représentant de l'aile modérée de la Ligue. Elle a en outre pris comme conseiller au palais Chigi, le siège du gouvernement, l'ex-ministre de la Transition écologique de Draghi, Roberto Cingolani, qui suivait les dossiers énergétiques tant à Rome qu'à Bruxelles » explique l’Agence France Presse, relayée par Le Figaro.
