Facebook et vie privée
Depuis un certain temps déjà, le réseau social est sujet à des récriminations sur la protection de la vie privée de ses utilisateurs. Avec de nouvelles fonctionnalités, ce dernier subit une nouvelle vague d'attaques. Les fonctionnalités dans le collimateur sont entre autres, les applications qui publient systématiquement ce qu'on lit, regarde ou écoute. Ces dernières sont un système de partage passif qui fait craindre l'utilisation abusive des informations personnelles. Certes, Facebook permet aux utilisateurs de contrôler ce qu’ils partagent, mais les personnes qui ne sont pas bien informées s'exposent à une surexploitation de leurs données personnelles. De plus, la publication d'un internaute le 25 septembre dernier avait déjà donné lieu à une polémique concernant le stockage des cookies qui permettrait de suivre les utilisateurs alors qu'ils sont déconnectés du service Facebook. Après le démenti d'un ingénieur du réseau social, Facebook a contacté l'internaute en question lui assurant que le problème serait rapidement réglé, témoignant ainsi de la véracité de ses propos.
Facebook dans le collimateur de la commission fédérale du commerce des États-Unis
Déjà fortement critiqué, Facebook a attisé le mécontentement d'une dizaine d'associations américaines en ajoutant ces toutes nouvelles fonctionnalités. Ces associations ont donc adressé une lettre à la Fédéral Trade pour que les pratiques de Facebook en matière de collecte des données soient régulièrement mises à jour. La lettre qui a été envoyée fait état de la facilité d'accès aux informations personnelles qu'engendre le partage passif des nouvelles fonctionnalités. Ainsi, la « time line» qui regroupe toutes les activités des utilisateurs est fortement mise en cause, mais aussi le nouveau flux qui apparait dans la colonne de droite des pages. Ces fonctionnalités permettent effectivement de rendre visibles des informations personnelles de façon passive et constante, sans que les utilisateurs non avertis aient un contrôle sur ces dernières. Ce n'est donc pas sans raison que plusieurs pays se lancent dans un examen approfondi des méthodes utilisées par Facebook, et notamment l'Irlande.
L'Irlande va examiner la conformité de Facebook
En Irlande, les nouvelles fonctionnalités du réseau social sont également sujettes aux critiques qui ont fait là l'objet de nombreuses plaintes du collectif Européen. Un audit devrait donc être mené d'ici peu pour élucider comment sont collectées les données des utilisateurs et comment elles sont stockées et effacées. Cet audit aura donc pour but de vérifier si Facebook agit en conformité avec la loi de protection irlandaise et selon le Financial Times, le réseau social assurerait entretenir régulièrement un dialogue avec le commissaire des données irlandaises. L'Irlande n’est pas le seul pays à s'inquiéter des pratiques du réseau social. D'autres pays comme le Royaume-Uni ou l'Allemagne examinent aussi certaines fonctionnalités, dont celle de la reconnaissance faciale sujette à controverse. Facebook, bien conscient de l’enjeu important qu’engendrent toutes ces critiques s’engage de plus en plus dans le lobbying et la protection des données. Pour ce faire, l’entreprise a nommé des avocats et d'anciens députés et a déjà largement augmenté son budget lobbys.
Depuis un certain temps déjà, le réseau social est sujet à des récriminations sur la protection de la vie privée de ses utilisateurs. Avec de nouvelles fonctionnalités, ce dernier subit une nouvelle vague d'attaques. Les fonctionnalités dans le collimateur sont entre autres, les applications qui publient systématiquement ce qu'on lit, regarde ou écoute. Ces dernières sont un système de partage passif qui fait craindre l'utilisation abusive des informations personnelles. Certes, Facebook permet aux utilisateurs de contrôler ce qu’ils partagent, mais les personnes qui ne sont pas bien informées s'exposent à une surexploitation de leurs données personnelles. De plus, la publication d'un internaute le 25 septembre dernier avait déjà donné lieu à une polémique concernant le stockage des cookies qui permettrait de suivre les utilisateurs alors qu'ils sont déconnectés du service Facebook. Après le démenti d'un ingénieur du réseau social, Facebook a contacté l'internaute en question lui assurant que le problème serait rapidement réglé, témoignant ainsi de la véracité de ses propos.
Facebook dans le collimateur de la commission fédérale du commerce des États-Unis
Déjà fortement critiqué, Facebook a attisé le mécontentement d'une dizaine d'associations américaines en ajoutant ces toutes nouvelles fonctionnalités. Ces associations ont donc adressé une lettre à la Fédéral Trade pour que les pratiques de Facebook en matière de collecte des données soient régulièrement mises à jour. La lettre qui a été envoyée fait état de la facilité d'accès aux informations personnelles qu'engendre le partage passif des nouvelles fonctionnalités. Ainsi, la « time line» qui regroupe toutes les activités des utilisateurs est fortement mise en cause, mais aussi le nouveau flux qui apparait dans la colonne de droite des pages. Ces fonctionnalités permettent effectivement de rendre visibles des informations personnelles de façon passive et constante, sans que les utilisateurs non avertis aient un contrôle sur ces dernières. Ce n'est donc pas sans raison que plusieurs pays se lancent dans un examen approfondi des méthodes utilisées par Facebook, et notamment l'Irlande.
L'Irlande va examiner la conformité de Facebook
En Irlande, les nouvelles fonctionnalités du réseau social sont également sujettes aux critiques qui ont fait là l'objet de nombreuses plaintes du collectif Européen. Un audit devrait donc être mené d'ici peu pour élucider comment sont collectées les données des utilisateurs et comment elles sont stockées et effacées. Cet audit aura donc pour but de vérifier si Facebook agit en conformité avec la loi de protection irlandaise et selon le Financial Times, le réseau social assurerait entretenir régulièrement un dialogue avec le commissaire des données irlandaises. L'Irlande n’est pas le seul pays à s'inquiéter des pratiques du réseau social. D'autres pays comme le Royaume-Uni ou l'Allemagne examinent aussi certaines fonctionnalités, dont celle de la reconnaissance faciale sujette à controverse. Facebook, bien conscient de l’enjeu important qu’engendrent toutes ces critiques s’engage de plus en plus dans le lobbying et la protection des données. Pour ce faire, l’entreprise a nommé des avocats et d'anciens députés et a déjà largement augmenté son budget lobbys.