Claquettes Céline
C’est encore de la faute de Phoebe Philo ! Le come-back de la claquette de maître-nageur, a commencé avec la toujours très avant-gardiste Phoebe Philo, la créatrice Anglaise de la marque Céline, fleuron du groupe LVMH. Pour sa collection Printemps-Été 2013, elle frappe fort : elle réinvente la claquette de piscine, mutation hybride avec la Birkenstock des familles, mais fourrée de vison, s'il vous plaît. Et de vison de couleur. Elles paradent ensuite aux pieds du top model Daria Werbowy, dans la campagne Céline, shootée par Jurgen Teller. Depuis cette incartade dont beaucoup ne se remettent pas, tous, de Marc Jacobs à Chloé, en passant par Isabel Marant, renouvellent la claquette.
On la trouve chez Prada, chez le jeune Français Jacquemus, ou démocratisée chez Zara. Résultat, elle descend dans la rue, et renforce cette tendance observée depuis quelques mois, celle du plat : ballerines, ou flat shoes en Anglais, slippers, chaussons chics autorisés dehors, mocassins - plus dur le mocassin - Derbies, toujours bien les Derbies… À l’origine, il faut bien le rappeler, la claquette de piscine a une fonction : celle de ne pas glisser au bord d’une piscine, et c’est Adidas, qui dans les années 70, crée la fameuse Adilette, rayée bleu et blanc.
Mais alors, aujourd’hui, si elle se met à arpenter le bitume plutôt que les bassins, faut-il l'adopter ? À part la Birkenstock qui tient le route dans le genre claquette, mais n'est pas une claquette de piscine, elle est quand même duraille, la claquette version 2014, même repensée par les plus grand. Moi, je dis ça, je ne dis rien...
Si elle est assumée par toute une ribambelle de folles de mode qui déboulent lors des des fashion week, les semaines de la mode, la dernière s'étant déroulée à Paris, en mars dernier, vu de loin, on se dit que tout ça, représente un exercice à haut risque. Parce qu'il faut bien les assortir. Du coup, on voit des choses qui s'apparentent plus à de la panoplie, pour ne pas dire à du déguisement. Et quid du style ? Le style a disparu. Plus on en fait, dans l'overdressed, l'excessif, et le décalé, mieux c'est, elles disent, mais le résultat est souvent over the top. Remarquez tous ces anglicismes très appréciés dans le monde de la mode.
Pour en revenir à la claquette de piscine, c'est une question très personnelle, compliquée. Dans un sens, elle peut s'inscrire dans la tendance normcore, dont on nous rebat les oreilles, moi la première : le non-style érigé en style, mais comment dire, ces claquettes revisitées, ne viennent pas de chez Décathlon, elles sortent directement de l'esprit fulgurant des créateurs, donc, elle est ultra pointue. Rien à voir avec la tatane orthopédique que le normcore va pêcher à la pharmacie du coin.
La version chic, 2014, est souvent tellement... ridicule, qu'elle en devient snob. À la question, est-il raisonnable de la porter ailleurs qu'autour de la piscine du Ritz ? Votre obligée répond que heu, hum, c'est toujours mieux que des Crocs, mais quand même, à utiliser avec modération...
http://www.nlto.fr/Normcore--ou-comment-transformer-le-style-en-non-style_a353.html
On la trouve chez Prada, chez le jeune Français Jacquemus, ou démocratisée chez Zara. Résultat, elle descend dans la rue, et renforce cette tendance observée depuis quelques mois, celle du plat : ballerines, ou flat shoes en Anglais, slippers, chaussons chics autorisés dehors, mocassins - plus dur le mocassin - Derbies, toujours bien les Derbies… À l’origine, il faut bien le rappeler, la claquette de piscine a une fonction : celle de ne pas glisser au bord d’une piscine, et c’est Adidas, qui dans les années 70, crée la fameuse Adilette, rayée bleu et blanc.
Mais alors, aujourd’hui, si elle se met à arpenter le bitume plutôt que les bassins, faut-il l'adopter ? À part la Birkenstock qui tient le route dans le genre claquette, mais n'est pas une claquette de piscine, elle est quand même duraille, la claquette version 2014, même repensée par les plus grand. Moi, je dis ça, je ne dis rien...
Si elle est assumée par toute une ribambelle de folles de mode qui déboulent lors des des fashion week, les semaines de la mode, la dernière s'étant déroulée à Paris, en mars dernier, vu de loin, on se dit que tout ça, représente un exercice à haut risque. Parce qu'il faut bien les assortir. Du coup, on voit des choses qui s'apparentent plus à de la panoplie, pour ne pas dire à du déguisement. Et quid du style ? Le style a disparu. Plus on en fait, dans l'overdressed, l'excessif, et le décalé, mieux c'est, elles disent, mais le résultat est souvent over the top. Remarquez tous ces anglicismes très appréciés dans le monde de la mode.
Pour en revenir à la claquette de piscine, c'est une question très personnelle, compliquée. Dans un sens, elle peut s'inscrire dans la tendance normcore, dont on nous rebat les oreilles, moi la première : le non-style érigé en style, mais comment dire, ces claquettes revisitées, ne viennent pas de chez Décathlon, elles sortent directement de l'esprit fulgurant des créateurs, donc, elle est ultra pointue. Rien à voir avec la tatane orthopédique que le normcore va pêcher à la pharmacie du coin.
La version chic, 2014, est souvent tellement... ridicule, qu'elle en devient snob. À la question, est-il raisonnable de la porter ailleurs qu'autour de la piscine du Ritz ? Votre obligée répond que heu, hum, c'est toujours mieux que des Crocs, mais quand même, à utiliser avec modération...
http://www.nlto.fr/Normcore--ou-comment-transformer-le-style-en-non-style_a353.html
