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Le Covid n’est pas forcément derrière nous, mais les conséquences sur le cinéma de 2020 semblent être dépassées. Dans une étude consacrée à ce sujet, le CNC estime que 2021 a permis « un effet de rattrapage ». « L’an dernier, 340 films ont ainsi été agréés par le CNC, contre 237 en 2020. Les projets de longs-métrages laissés en plan pendant la crise sanitaire ont finalement pu voir le jour. L’étude souligne « un très haut niveau d’investissements en 2021 », avec 1,1 milliard d’euros consacré à la production cinématographique d’initiative française (c’est-à-dire avec une majorité de financements français). Il s’agit du deuxième plus haut niveau de la décennie après 2016, qui avait culminé à 1,2 milliard d’euros. Sur ce total, quatre films ont affiché un budget supérieur à 30 millions d’euros : Astérix et Obélix : l’empire du Milieu, de Guillaume Canet, Notre-Dame brûle, de Jean-Jacques Annaud, ainsi que les deux longs-métrages signés par Martin Bourboulon et librement adaptés du roman d’Alexandre Dumas : Les Trois Mousquetaires : D’Artagnan ainsi que Les Trois Mousquetaires : Milady » détaille Le Monde.
En moyenne, les films coutent un peu moins chers, rapporte le quotidien : « A côté de ces mégaproductions, les devis moyens s’inscrivent dans une tendance à la baisse. Plus de la moitié des films sont réalisés pour des sommes inférieures à 4 millions d’euros. Le CNC souligne que les longs-métrages à très petit budget (moins de 1 million d’euros) connaissent leur plus bas niveau de la décennie (25,3 % en 2021), après 2017. A contrario, les films à petit budget (de 1 million à 4 millions d’euros) et ceux dits « du milieu », entre 4 millions et 7 millions d’euros, ont, chacun, atteint leur deuxième pic depuis dix ans (avec respectivement une proportion de 38,1 % et de 22,3 %). »
Un peu moins d’un tiers du financement est venu des groupes de télévision qui ont aussi rattrapés une année 2020 durant laquelle ils avaient peu mis la main à la poche.
En moyenne, les films coutent un peu moins chers, rapporte le quotidien : « A côté de ces mégaproductions, les devis moyens s’inscrivent dans une tendance à la baisse. Plus de la moitié des films sont réalisés pour des sommes inférieures à 4 millions d’euros. Le CNC souligne que les longs-métrages à très petit budget (moins de 1 million d’euros) connaissent leur plus bas niveau de la décennie (25,3 % en 2021), après 2017. A contrario, les films à petit budget (de 1 million à 4 millions d’euros) et ceux dits « du milieu », entre 4 millions et 7 millions d’euros, ont, chacun, atteint leur deuxième pic depuis dix ans (avec respectivement une proportion de 38,1 % et de 22,3 %). »
Un peu moins d’un tiers du financement est venu des groupes de télévision qui ont aussi rattrapés une année 2020 durant laquelle ils avaient peu mis la main à la poche.