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Des primes jusqu’à 30 000 euros pour les jeunes médecins vont travailler à l’hôpital


Clarisse Rosius
Mercredi 5 Octobre 2016





Le ministère de la Santé a annoncé que pour rendre l’hôpital plus attractif pour les jeunes médecins un système de primes va être mis en place. La ministre de la Santé a annoncé que ces primes annuelles pourraient aller jusqu’à 30 000 euros.


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Le public attire de moins en moins les jeunes médecins. Une situation préoccupante à laquelle le ministre de la Santé avait annoncé vouloir s’attaquer fin 2015. Mardi 4 octobre, la ministre Marisol Touraine a annoncé quelques mesures phares de ce plan d’attractivité qui avait été annoncé comme engageant l’Etat à hauteur de 250 millions d’euros d’ici à 2019.

« Pour les jeunes diplômés, le plan prévoit le versement d’une « prime d’engagement » de trois niveaux 10 000, 20 000 et 30 000 euros, en contrepartie de laquelle le praticien s’engage à passer le concours de praticien hospitalier et à rester, une fois titularisé, au moins trois ans sur ce poste. Elle cible les spécialités ayant un taux important de postes vacants au niveau national ou certains territoires en tension. Les premières conventions d’engagement pour les jeunes diplômés pourront être signées dès cette année, précise le ministère » annonce Le Monde . Pour ceux qui sont déjà dans le système hospitalier, le plan prévoit d’augmenter l’indemnité d’engagement à 700 euros contre 490 aujourd’hui.

D’autres pistes sont avancées pour convaincre les jeunes diplômés : « Les jeunes contractuels (CDD) qui n’ont pas encore passé le concours de praticien hospitalier mais s’engagent à le faire verront leurs droits sociaux améliorés, « avec notamment un maintien du salaire pendant la maternité », a souligné la ministre. Une prime d’exercice territorial, pour valoriser le temps d’exercice médical partagé entre plusieurs établissements d’un groupement hospitalier de territoire (GHT), sera attribuée, avec un montant allant de 250 à 1 000 euros bruts par mois selon le nombre de demi-journées consacrées à ces activités partagées » continue Le Monde.

Ces mesures visent à attirer les jeunes mais risquent de ne pas suffire pour calmer la grogne des professionnels qui sont en protestation. En effet, c’est surtout sur la réorganisation du temps de travail que les syndicats hospitaliers veulent que la situation évolue. Dans ce domaine aucune proposition concrète n’a été avancée et la ministre a simplement annoncé l’ouverture d’une séquence de travail.