Des femmes militaires pour protéger des biens culturels. Alors que le patrimoine est régulièrement une victime collatérale des conflits armés du proche et moyen orient, l'Unesco a décidé de réagir. L'organisation internationale a organisé à Beyrouth un atelier de formation de femmes militaires début octobre. « L’UNESCO souligne que ce rendez-vous a pour objectif d’ « accroître la participation des femmes dans la protection du patrimoine, un élément essentiel pour le succès global de plusieurs opérations militaires et missions de maintien de la paix » explique le communiqué.
La cérémonie d'ouverture a été organisée en présence du Ministre libanais de la culture, Mohammad Daoud, avec quelques hauts responsables gouvernementaux, dont Violette Safadi, Ministre d'État pour l'émancipation économique des femmes et des jeunes du Liban.
« Nous nous réjouissons de voir que les femmes officiers des forces armées libanaises, iraquiennes et jordaniennes soient formées, tout comme leurs homologues masculins, à la protection des biens culturels dans leur pays. Elles donnent un exemple du rôle des femmes dans la société », affirme Violette Safadi, propos repris dans le communiqué de l'UNESCO. Le Dr Mohammad Daoud a également annoncé que "le Parlement libanais avait approuvé, lors de sa dernière session plénière, la loi portant ratification du Deuxième Protocole de la Convention de La Haye de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé, déclarant que c'est un pas positif vers la sauvegarde du patrimoine culturel".
Dans son communiqué, l’UNESCO ajoute que « la formation s'est achevée sur une visite de terrain à Tyr, site du patrimoine mondial de l'UNESCO », précisant que « les participants ont passé en revue des scénarios de sécurisation et de protection d'un site et d'objets culturels. Ce stage de formation a permis aux experts internationaux et locaux, ainsi qu'aux femmes officiers, de débattre de la protection du patrimoine culturel dans le cadre d'opérations militaires. »
« Faire en sorte que les femmes et les hommes puissent jouir sur un pied d'égalité du droit d'accès, de participation et de contribution à la vie culturelle est un principe directeur pour l'UNESCO », exhorte l'organisation internationale.
La cérémonie d'ouverture a été organisée en présence du Ministre libanais de la culture, Mohammad Daoud, avec quelques hauts responsables gouvernementaux, dont Violette Safadi, Ministre d'État pour l'émancipation économique des femmes et des jeunes du Liban.
« Nous nous réjouissons de voir que les femmes officiers des forces armées libanaises, iraquiennes et jordaniennes soient formées, tout comme leurs homologues masculins, à la protection des biens culturels dans leur pays. Elles donnent un exemple du rôle des femmes dans la société », affirme Violette Safadi, propos repris dans le communiqué de l'UNESCO. Le Dr Mohammad Daoud a également annoncé que "le Parlement libanais avait approuvé, lors de sa dernière session plénière, la loi portant ratification du Deuxième Protocole de la Convention de La Haye de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé, déclarant que c'est un pas positif vers la sauvegarde du patrimoine culturel".
Dans son communiqué, l’UNESCO ajoute que « la formation s'est achevée sur une visite de terrain à Tyr, site du patrimoine mondial de l'UNESCO », précisant que « les participants ont passé en revue des scénarios de sécurisation et de protection d'un site et d'objets culturels. Ce stage de formation a permis aux experts internationaux et locaux, ainsi qu'aux femmes officiers, de débattre de la protection du patrimoine culturel dans le cadre d'opérations militaires. »
« Faire en sorte que les femmes et les hommes puissent jouir sur un pied d'égalité du droit d'accès, de participation et de contribution à la vie culturelle est un principe directeur pour l'UNESCO », exhorte l'organisation internationale.