Le monde très masculin des banques se féminise-t-il ? La question semble se poser alors que BNP Paribas vient de nommer deux femmes de plus à la direction générale. La banque française affiche désormais cinq femmes sur les huit membres de cette entité de direction. « Sans être majoritaire, la part féminine progresse aussi au sein du G100 (les 100 principaux dirigeants de la banque). Elle est passée de 16 en 2014 à 27 à la fin 2018 (hors Marguerite Bérard, nommée en janvier 2019). Autre exemple récent, la Société Générale a également féminisé le sommet de sa banque de détail en France, confiant son pilotage à Marie-Christine Ducholet à partir du 1er juin » souligne le quotidien Les Echos.
« Si le secteur a dernièrement accéléré, il revient de loin. Selon un recensement réalisé par « les Echos », les dix plus grandes banques européennes par la taille de leurs actifs comptent en moyenne 9,5 % de femmes au niveau de la direction générale. Sur ces dix établissements, trois ne comptent aucune femme à cet échelon (HSBC, BNP Paribas et le britannique Lloyds Banking Group). De même, aucune femme n'occupe le poste de directrice générale d'un de ces établissements. Seule Ana Botín, qui a succédé a son père Emilio - décédé en 2014 - à la présidence de Santander, se distingue » poursuit le journal économique.
A coup de volontarismes, notamment par des primes pour les manageurs ou chasseurs de tête s’ils permettent d’installer des femmes à des postes de direction, la tendance semble changer. Mais encore une fois, la parité semble autoritaire quand les banques avouent qu’elles cherchent absolument à mettre des femmes là où il y en a moins et des hommes pour les métiers dominés par les femmes. « Autre exemple, BNP Paribas a identifié un manque criant de parité dans deux métiers : « Le trading dans notre division 'global markets' est composé à 70 % d'hommes et à 30 % de femmes. Dans les ressources humaines, c'est l'inverse », remarque Caroline Courtin responsable diversité et inclusion chez BNP Paribas. Parmi les solutions testées, la banque veille à ce que les fiches de poste ne contiennent pas de vocabulaire « genré », susceptible d'être perçu différemment d'un genre à l'autre » » lit-on plus loin.
« Si le secteur a dernièrement accéléré, il revient de loin. Selon un recensement réalisé par « les Echos », les dix plus grandes banques européennes par la taille de leurs actifs comptent en moyenne 9,5 % de femmes au niveau de la direction générale. Sur ces dix établissements, trois ne comptent aucune femme à cet échelon (HSBC, BNP Paribas et le britannique Lloyds Banking Group). De même, aucune femme n'occupe le poste de directrice générale d'un de ces établissements. Seule Ana Botín, qui a succédé a son père Emilio - décédé en 2014 - à la présidence de Santander, se distingue » poursuit le journal économique.
A coup de volontarismes, notamment par des primes pour les manageurs ou chasseurs de tête s’ils permettent d’installer des femmes à des postes de direction, la tendance semble changer. Mais encore une fois, la parité semble autoritaire quand les banques avouent qu’elles cherchent absolument à mettre des femmes là où il y en a moins et des hommes pour les métiers dominés par les femmes. « Autre exemple, BNP Paribas a identifié un manque criant de parité dans deux métiers : « Le trading dans notre division 'global markets' est composé à 70 % d'hommes et à 30 % de femmes. Dans les ressources humaines, c'est l'inverse », remarque Caroline Courtin responsable diversité et inclusion chez BNP Paribas. Parmi les solutions testées, la banque veille à ce que les fiches de poste ne contiennent pas de vocabulaire « genré », susceptible d'être perçu différemment d'un genre à l'autre » » lit-on plus loin.