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La découverte est enthousiasmante. Pour la première fois, un film laisse voir Marcel Proust. Alors que l’on sait que Proust était invité à un mariage mondain dont le film a été donné par les descendants au Centre national du cinéma, des connaisseurs sont convaincus de l’avoir aperçu.
« Selon Jean-Pierre Sirois-Trahan, (professeur à l’université de Laval à Québec ndlr) plusieurs éléments convergent : outre la ressemblance physique entre l’homme de l’image et les photographies que l’on connaît de l’écrivain, sa présence à ce mariage est attestée. On sait aussi qu’il s’y est rendu seul, comme l’homme qui descend les marches » rapporte Le Monde .
Jusqu’ici ne disposant que de photographies de l’écrivain, les spécialistes les utilisent ainsi que les descriptions qui sont faites de lui pour tenter de l’authentifier. Parmi les éléments qui confirment que c’est lui, sa manière excentrique de s’habiller pour l’époque. « A la différence des autres hommes, coiffés pour l’occasion d’un haut-de-forme et habillés d’une jaquette, l’homme porte un chapeau melon et un pardessus gris perle. Ces deux « fautes » mondaines correspondent à la tenue habituelle de l’écrivain, telle qu’elle est évoquée dans des archives écrites de la même période.
Marcel Proust se faufile également à l’avant du cortège, alors qu’il aurait dû défiler bien après la fin de ce film de quelques secondes, puisque le cortège nuptial a duré près d’une heure, selon le compte rendu qui en sera donné dans la presse » poursuit le quotidien.
Le film est aussi une richesse parce qu’il permet d’apercevoir la réalité que l’écrivain a traversé avant de s’en inspirer pour son œuvre monumentale. « Même s’il est impossible d’être absolument certain qu’il s’agisse de Marcel Proust, cette archive est intéressante pour qui veut comprendre le monde dont s’inspire l’auteur : l’aristocratie du faubourg Saint-Germain y est réunie, et l’on y voit quelques personnalités de l’époque, dont on pense qu’elles ont pu inspirer les personnages des romans » affirme Le Monde.
« Selon Jean-Pierre Sirois-Trahan, (professeur à l’université de Laval à Québec ndlr) plusieurs éléments convergent : outre la ressemblance physique entre l’homme de l’image et les photographies que l’on connaît de l’écrivain, sa présence à ce mariage est attestée. On sait aussi qu’il s’y est rendu seul, comme l’homme qui descend les marches » rapporte Le Monde .
Jusqu’ici ne disposant que de photographies de l’écrivain, les spécialistes les utilisent ainsi que les descriptions qui sont faites de lui pour tenter de l’authentifier. Parmi les éléments qui confirment que c’est lui, sa manière excentrique de s’habiller pour l’époque. « A la différence des autres hommes, coiffés pour l’occasion d’un haut-de-forme et habillés d’une jaquette, l’homme porte un chapeau melon et un pardessus gris perle. Ces deux « fautes » mondaines correspondent à la tenue habituelle de l’écrivain, telle qu’elle est évoquée dans des archives écrites de la même période.
Marcel Proust se faufile également à l’avant du cortège, alors qu’il aurait dû défiler bien après la fin de ce film de quelques secondes, puisque le cortège nuptial a duré près d’une heure, selon le compte rendu qui en sera donné dans la presse » poursuit le quotidien.
Le film est aussi une richesse parce qu’il permet d’apercevoir la réalité que l’écrivain a traversé avant de s’en inspirer pour son œuvre monumentale. « Même s’il est impossible d’être absolument certain qu’il s’agisse de Marcel Proust, cette archive est intéressante pour qui veut comprendre le monde dont s’inspire l’auteur : l’aristocratie du faubourg Saint-Germain y est réunie, et l’on y voit quelques personnalités de l’époque, dont on pense qu’elles ont pu inspirer les personnages des romans » affirme Le Monde.
