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Crise mondiale, le secteur du café s’interroge sur son avenir


Clarisse Rosius
Lundi 28 Novembre 2022





Alors que l’inflation mondiale touche directement ou indirectement presque tous les secteurs, le secteur du café nage dans l’incertitude. Après une hausse sans précédent, c’est désormais une chute libre que connait la livre de café.


Creative Commons - Pixabay
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Les prix ont augmenté, comme tant d’autres, mais on peine surtout à anticiper l’avenir du secteur du café. « Ainsi, en novembre, dans un chariot de courses type, élaboré par le cabinet d’études IRI pour Le Monde, le prix du paquet de 250 g d’arabica moulu à marque nationale atteignait 3,38 euros, ce qui représente une progression de 19 % sur un an », explique le quotidien français.

Si la tendance est simplement à la hausse, il ne serait pas difficile d’analyser la situation. Mais après la période Covid, la guerre en Ukraine annonçait une hausse record. « Déjà secouée par la crise due au Covid-19, la filière caféière a subi le coup de semonce de la météo brésilienne en 2021. Touchant le premier producteur et exportateur mondial, une gelée noire printanière a fait s’enflammer le cours de l’arabica. La récolte, amputée de près d’un quart par rapport au record de 2020, a donné du grain à moudre aux spéculateurs.  En 2021, la livre d’arabica, la variété la plus prisée, tutoyait la barre des 2,50 dollars (2,40 euros) à la Bourse de New York, son niveau le plus haut depuis dix ans. Elle terminait l’année sur un envol de près de 75 % de sa valeur » raconte le même article du « Monde ».

Mais le mois dernier, la tendance s’est inversée très vivement avec une augmentation des volumes et des investisseurs moins enthousiastes. « Depuis, le café prend l’eau. L’arabica se négocie actuellement à près de 1,63 dollar la livre, en recul de 28 % depuis janvier. Le robusta suit une trajectoire très similaire » analyse le quotidien. Tandis que les soubresauts des prix oublient un élément central : le consommateur. Avec des prix qui font le yoyo, et un pouvoir d’achat mis à mal, le café pourrait bien faire partie des variables d’ajustement de nombreuses personnes.