Produits d'hygiène et de beauté : des promotions désormais limitées
Vous avez sans doute remarqué ces derniers jours de très grosses campagnes promotionnelles dans les supermarchés sur les produits d'hygiène et de beauté. Certains distributeurs offrent des réductions pouvant aller jusqu'à 80% sur certains produits. Hâtez-vous d'en profiter, ça ne va pas durer !
Cette stratégie temporaire reflète une tentative de maximiser les avantages des promotions avant l'entrée en vigueur de la loi Descrozaille. Cette loi, portée par le député Renaissance Frédéric Descrozaille, limitera à partir de mars 2024 les promotions à 34% sur les produits d'hygiène, d'entretien et de beauté.
Cette stratégie temporaire reflète une tentative de maximiser les avantages des promotions avant l'entrée en vigueur de la loi Descrozaille. Cette loi, portée par le député Renaissance Frédéric Descrozaille, limitera à partir de mars 2024 les promotions à 34% sur les produits d'hygiène, d'entretien et de beauté.
Les consommateurs, grands perdants de la loi Descrozaille
La loi Descrozaille prolonge par ailleurs l'interdiction de vendre des aliments à prix coûtant, imposant une marge minimale de 10% sur les produits alimentaires. Cette mesure, en place depuis la première loi Egalim en 2018, visait à améliorer les marges des distributeurs, leur permettant ainsi d'accepter des tarifs plus élevés de la part des agriculteurs. Pour autant, son efficacité réelle semble remise en cause.
Le Sénat a notamment souligné en 2022 que cette mesure s'est traduite par une augmentation des prix pour les consommateurs, sans bénéfice apparent pour les agriculteurs. « Ce qui implique de s’interroger sur l’usage qui a été fait de ce surcroît de marges, évalué selon les sources à 600 millions d’euros ». Des enseignes comme Carrefour ont quant à elles exprimé leur désaccord, arguant que cette limitation bénéficie principalement aux grandes multinationales, au détriment des consommateurs.
Le Sénat a notamment souligné en 2022 que cette mesure s'est traduite par une augmentation des prix pour les consommateurs, sans bénéfice apparent pour les agriculteurs. « Ce qui implique de s’interroger sur l’usage qui a été fait de ce surcroît de marges, évalué selon les sources à 600 millions d’euros ». Des enseignes comme Carrefour ont quant à elles exprimé leur désaccord, arguant que cette limitation bénéficie principalement aux grandes multinationales, au détriment des consommateurs.