Plus de téléphones que de brosses à dents
Un problème de santé et d’addiction qui touche surtout les jeunes. En 2013 l’agence iClick Interactive a publié une infographie édifiante sur la dépendance vis à vis de cet objet et constatait "Fait surprenant, le monde compte plus de détenteurs de téléphones mobiles (5,1 milliards d’individus) que de personnes ayant une brosse à dent (4,2 milliards)."
Un phénomène qui touche aussi les Etats-Unis où un sondage réalisé par Harris Interactive indiquait que 63% des Américains qui possèdent un smartphone sont incapables de passer une heure sans le consulter et un sur dix ne lui résiste même pas plus de 10 minutes. Cette addiction touche en France 22% des utilisateurs et a aussi son nom « la nomophobie ». Et Le Figaro de citer le docteur Dan Véléa, addictologue au centre médical Marmottan de Paris qui constate « Il suffit de regarder autour de vous à la terrasse d'un café, tout le monde pianote». Le praticien n'hésite pas à comparer la nomophobie à d'autres formes de dépendance apparemment beaucoup plus graves. « La soumission est certes volontaire. Mais nous sommes dans une phase de lune de miel comme peut l'être un malade souffrant d'une addiction à une drogue. »
Un phénomène qui touche aussi les Etats-Unis où un sondage réalisé par Harris Interactive indiquait que 63% des Américains qui possèdent un smartphone sont incapables de passer une heure sans le consulter et un sur dix ne lui résiste même pas plus de 10 minutes. Cette addiction touche en France 22% des utilisateurs et a aussi son nom « la nomophobie ». Et Le Figaro de citer le docteur Dan Véléa, addictologue au centre médical Marmottan de Paris qui constate « Il suffit de regarder autour de vous à la terrasse d'un café, tout le monde pianote». Le praticien n'hésite pas à comparer la nomophobie à d'autres formes de dépendance apparemment beaucoup plus graves. « La soumission est certes volontaire. Mais nous sommes dans une phase de lune de miel comme peut l'être un malade souffrant d'une addiction à une drogue. »
Maitrisons notre nomophobie !
Internet, e-mails, Facebook, Twitter, les addictions digitales monopolisent de plus en plus notre temps de « vraie » vie. Christophe Deshayes et Jean-Baptiste Stuchlik auteurs du « Petit traité du Bonheur 2.0 » interrogés par le Huffingtong Post conseillent « Il serait intéressant de mettre en place une "hygiène de vie digitale", qui serait la déclinaison moderne de l'hygiène de vie en général, pour respecter ses besoins en sommeil, en activité physique, en moments de décompression. Cela consiste entre autres à se réserver des plages pour soi, et des plages pour/ avec les autres. »
Rien de plus facile, tous les téléphones sont, en principe, équipés d’un bouton marche/arrêt.
Rien de plus facile, tous les téléphones sont, en principe, équipés d’un bouton marche/arrêt.