Ce sont des sujets de saison : chaleur et clim. À y regarder de plus prêt pourtant, il se trouve que les femmes semblent moins bien supporter la climatisation que les hommes. De là à vouloir en savoir plus… Ce qui est bien connu : quand la clim se met en marche au bureau, on gèle. Ce que l’on sait moins, c’est qu’hommes et femmes ne sont pas égaux face à la clim. Les femmes gèlent, les hommes non. Comme aujourd’hui, beaucoup de « choses » sont immédiatement taxées de sexisme ou de ségrégation, le phénomène de la clim non paritaire n’y coupe pas. En effet, une étude scientifique, tout ce qu’il y a de plus sérieuse donc, parle même de « discrimination thermique du fait du sexe » entre hommes et femmes. Ah.
La question n’est pas de savoir jusqu’où on va placer des accusations de sexisme, la question est de savoir pourquoi les femmes ont-elles froid quand la clim se met en marche ? Sont-elles plus frileuses que les hommes ? Grâce à l’étude de deux scientifiques publiée dans la revue Nature Climate Change, on a la réponse. Selon eux, la plupart des systèmes de climatisation utilisés sur les lieux de travail sont réglés sur « une formule dont l'une des variables est le métabolisme des hommes. » Dans la pratique, la température « idéale » sur un lieu de travail, a été calculée dans les années 60. Ce qui déjà fait date. En plus, pour simplifier, elle est basée sur « le métabolisme au repos d'un homme de 40 ans pesant 70 kilos. » Ah.
Autrement dit, rapporte le New York Times qui a questionné Boris Kingma, l’un des auteurs de l’étude, « dans de nombreux bureaux, la consommation d'énergie est beaucoup plus élevée puisque le standard est calibré sur la chaleur produite par le corps des hommes. » Résultat, les femmes se pèlent, le réchauffement climatique augmente et on se tire les pattes dans les open space. Une petite mise à jour des variables, serait donc nécessaire avant l'hiver. À bon entendeur...
La question n’est pas de savoir jusqu’où on va placer des accusations de sexisme, la question est de savoir pourquoi les femmes ont-elles froid quand la clim se met en marche ? Sont-elles plus frileuses que les hommes ? Grâce à l’étude de deux scientifiques publiée dans la revue Nature Climate Change, on a la réponse. Selon eux, la plupart des systèmes de climatisation utilisés sur les lieux de travail sont réglés sur « une formule dont l'une des variables est le métabolisme des hommes. » Dans la pratique, la température « idéale » sur un lieu de travail, a été calculée dans les années 60. Ce qui déjà fait date. En plus, pour simplifier, elle est basée sur « le métabolisme au repos d'un homme de 40 ans pesant 70 kilos. » Ah.
Autrement dit, rapporte le New York Times qui a questionné Boris Kingma, l’un des auteurs de l’étude, « dans de nombreux bureaux, la consommation d'énergie est beaucoup plus élevée puisque le standard est calibré sur la chaleur produite par le corps des hommes. » Résultat, les femmes se pèlent, le réchauffement climatique augmente et on se tire les pattes dans les open space. Une petite mise à jour des variables, serait donc nécessaire avant l'hiver. À bon entendeur...