Le sordide feuilleton Polanski est bel et bien relancé. Alors que la sortie du film J’Accuse avait été une succession de secousses et d’accusations contre le réalisateur, sa nomination multiple aux césar relance la machine. « L’annonce des nominations a aussitôt mis le feu aux poudres, relançant la polémique sur le cinéaste franco-polonais de 86 ans, qu’une partie de l’opinion publique et les féministes n’acceptent plus de voir honoré. La secrétaire d’Etat à l’Egalité femmes-hommes Marlène Schiappa s’est interrogée sur RTL sur « le message qui est envoyé ». « Là, je crois que l’on ne respecte pas les femmes », a-t-elle ajouté, estimant que « manifestement, le cinéma n’a pas terminé sa révolution en ce qui concerne les violences sexistes et sexuelles » » rapporte 20 Minutes .
La Secrétaire d’Etat s’est émue de voir que le monde du cinéma pouvait envisager de récompenser une personnalité qui a été condamnée une première fois et qui est attaquée par de nouvelles victimes présumées. « Il y a deux ans encore, j’étais à la cérémonie des César et elle était placée sous l’égide de #Metoo avec une célébration de la valorisation des femmes, de leur parole, de leur liberté dans le monde du cinéma, quel est là le message que l’Académie des César souhaite envoyer aux femmes ? (…) Je crois qu’on ne respecte pas les femmes et notamment les femmes qui parlent des violences sexuelles qu’elles ont vécu. »
Tout en martelant ce qu’elle disait aussi dans l’affaire Gabriel Matzneff, à savoir qu’elle n’était pas favorable à la censure, elle a attaqué ce choix avec vigueur. De leur côté, les instances de l’Académie César, plaident pour la liberté de choix des électeurs dans le processus de sélection. Le président, Alain Teriean, a ainsi argué que le film avait fait 1,5 million d’entrées en salle et que tous les films sortis au cinéma étaient sélectionnables par les électeurs. Ajoutant que l’organisation des César n’avait pas de positionnement moral.
La Secrétaire d’Etat s’est émue de voir que le monde du cinéma pouvait envisager de récompenser une personnalité qui a été condamnée une première fois et qui est attaquée par de nouvelles victimes présumées. « Il y a deux ans encore, j’étais à la cérémonie des César et elle était placée sous l’égide de #Metoo avec une célébration de la valorisation des femmes, de leur parole, de leur liberté dans le monde du cinéma, quel est là le message que l’Académie des César souhaite envoyer aux femmes ? (…) Je crois qu’on ne respecte pas les femmes et notamment les femmes qui parlent des violences sexuelles qu’elles ont vécu. »
Tout en martelant ce qu’elle disait aussi dans l’affaire Gabriel Matzneff, à savoir qu’elle n’était pas favorable à la censure, elle a attaqué ce choix avec vigueur. De leur côté, les instances de l’Académie César, plaident pour la liberté de choix des électeurs dans le processus de sélection. Le président, Alain Teriean, a ainsi argué que le film avait fait 1,5 million d’entrées en salle et que tous les films sortis au cinéma étaient sélectionnables par les électeurs. Ajoutant que l’organisation des César n’avait pas de positionnement moral.