C’est un caillou dans la marre. Le mois dernier, deux géants de l’Internet américains, Apple et Facebook, ont annoncé qu’ils aideront les salariées qui le souhaitent, à congeler leurs ovocytes. Le but ? Retarder une grossesse mais ne pas rater son horloge biologique. Depuis, des chercheurs américains de la Recherche fédérale de Saint Louis, affirment qu’avoir des enfants rend plus productif. En effet, leurs travaux concluent que les parents de plusieurs enfants sont plus efficaces au travail que les autres.
Mieux. L’étude, qui a été reprise par un blog hébergé par le Washington Post, démontre que les parents de deux enfants et plus, sont plus productifs que les personnes sans enfants. Pourtant, à y regarder de plus près, les résultats sont relatifs. En effet, les chercheurs se sont concentrés, non pas sur toutes les catégories socio-professionnelles, mais sur… une seule. Et quand on sait laquelle, les résultats qui faisaient grimper aux rideaux, ont tendance à réduire l’enthousiasme.
Pour conduire leur étude, les scientifiques ont uniquement interrogé des parents économistes universitaires ! La « productivité » des parents se base sur la quantité d'articles ou de textes académiques qu’ils ont publié… Du coup, les résultats ne sont pas si objectifs que cela… En effet, la population sondée se situe plutôt dans la catégorie CSP++. Il s’agit d’une population souvent sur-diplômée. Et on l’imagine, avec un niveau de vie lui permettant de faire facilement garder ses enfants. Une fois ces précisions connues, on peut lire avec plus d’objectivité les conclusions des chercheurs : « les cycles de carrière décrits (...) suggèrent que les économistes avec deux enfants ou plus sont, en moyenne, plus productifs que leurs pairs avec un seul ou aucun enfant.»
Les naissances réduisent la productivité. Les chercheurs estiment en effet qu’avoir trois enfants pour une femme économiste universitaire, revient à perdre quatre années de recherche. Pourtant, ce déficit aurait tendance à s’inverser à long terme et à se résorber sur la durée totale d'une carrière. Mais dans ce cas, on parle évidemment de femmes qui maîtrisent a priori, carrière et enfants.
« Si vous voulez faire de la recherche et réussir, être bien organisé est une composante importante. Ce n'est peut-être que cela qui oriente les résultats », remarque un des chercheurs. Cette efficacité sous-jacente peut aussi être induite par la « flexibilité » inhérente à un travail universitaire. Dans tous les cas, même si scientifiquement elle est contestable, cette étude tord le cou à l’idée qu’une carrière professionnelle est impossible à mener avec des enfants. Ouf.
Mieux. L’étude, qui a été reprise par un blog hébergé par le Washington Post, démontre que les parents de deux enfants et plus, sont plus productifs que les personnes sans enfants. Pourtant, à y regarder de plus près, les résultats sont relatifs. En effet, les chercheurs se sont concentrés, non pas sur toutes les catégories socio-professionnelles, mais sur… une seule. Et quand on sait laquelle, les résultats qui faisaient grimper aux rideaux, ont tendance à réduire l’enthousiasme.
Pour conduire leur étude, les scientifiques ont uniquement interrogé des parents économistes universitaires ! La « productivité » des parents se base sur la quantité d'articles ou de textes académiques qu’ils ont publié… Du coup, les résultats ne sont pas si objectifs que cela… En effet, la population sondée se situe plutôt dans la catégorie CSP++. Il s’agit d’une population souvent sur-diplômée. Et on l’imagine, avec un niveau de vie lui permettant de faire facilement garder ses enfants. Une fois ces précisions connues, on peut lire avec plus d’objectivité les conclusions des chercheurs : « les cycles de carrière décrits (...) suggèrent que les économistes avec deux enfants ou plus sont, en moyenne, plus productifs que leurs pairs avec un seul ou aucun enfant.»
Les naissances réduisent la productivité. Les chercheurs estiment en effet qu’avoir trois enfants pour une femme économiste universitaire, revient à perdre quatre années de recherche. Pourtant, ce déficit aurait tendance à s’inverser à long terme et à se résorber sur la durée totale d'une carrière. Mais dans ce cas, on parle évidemment de femmes qui maîtrisent a priori, carrière et enfants.
« Si vous voulez faire de la recherche et réussir, être bien organisé est une composante importante. Ce n'est peut-être que cela qui oriente les résultats », remarque un des chercheurs. Cette efficacité sous-jacente peut aussi être induite par la « flexibilité » inhérente à un travail universitaire. Dans tous les cas, même si scientifiquement elle est contestable, cette étude tord le cou à l’idée qu’une carrière professionnelle est impossible à mener avec des enfants. Ouf.