Une consommation d'alcool en baisse
Depuis plusieurs décennies, la consommation d'alcool en France connaît une baisse significative. Les chiffres de Santé publique France publiés le 23 janvier 2024 montrent une diminution des consommations hebdomadaires et quotidiennes. En 2021, seulement 39% des Français consommaient de l'alcool chaque semaine, contre 62,6% en 2000. La consommation quotidienne a également chuté, passant de 21,5% en 2000 à 8% en 2021.
Cette tendance générale cache cependant des disparités. Certaines régions, comme l'Occitanie (11%) et la Nouvelle-Aquitaine (10,2%), affichent des taux de consommation quotidienne plus élevés que la moyenne nationale. Mais concernant les Alcoolisations Ponctuelles Importantes (API), soit le fait de boire plus de 6 verres en une soirée, c’est dans les Pays de la Loire que la tendance est la plus élevée (22,6%). La moyenne pour les API, en France, est de 16,5%.
Cette tendance générale cache cependant des disparités. Certaines régions, comme l'Occitanie (11%) et la Nouvelle-Aquitaine (10,2%), affichent des taux de consommation quotidienne plus élevés que la moyenne nationale. Mais concernant les Alcoolisations Ponctuelles Importantes (API), soit le fait de boire plus de 6 verres en une soirée, c’est dans les Pays de la Loire que la tendance est la plus élevée (22,6%). La moyenne pour les API, en France, est de 16,5%.
Le "binge drinking" en hausse chez les femmes
Une tendance préoccupante est l'augmentation du "binge drinking", en particulier chez les femmes de plus de 35 ans. Cette forme d'alcoolisation ponctuelle importante, définie par la consommation d'au moins six verres en une occasion, était auparavant plus répandue chez les hommes. Toutefois, en ce qui concerne la consommation quotidienne, ce sont les hommes qui la pratiquent le plus (12,6% contre 3,8% chez les femmes en 2021).
Malgré la baisse générale de la consommation, les autorités sanitaires soulignent la nécessité de poursuivre les efforts de prévention. La consommation d'alcool reste un facteur de risque important pour la santé publique, responsable d'environ 41.000 décès par an en France. Une prise de conscience s’opère néanmoins. Le "Dry January", défi consistant à ne pas boire d'alcool pendant le mois de janvier, a gagné en popularité en France. Environ 4% des Français ont participé à ce défi, et plus de la moitié ont réduit durablement leur consommation d'alcool par la suite.
Malgré la baisse générale de la consommation, les autorités sanitaires soulignent la nécessité de poursuivre les efforts de prévention. La consommation d'alcool reste un facteur de risque important pour la santé publique, responsable d'environ 41.000 décès par an en France. Une prise de conscience s’opère néanmoins. Le "Dry January", défi consistant à ne pas boire d'alcool pendant le mois de janvier, a gagné en popularité en France. Environ 4% des Français ont participé à ce défi, et plus de la moitié ont réduit durablement leur consommation d'alcool par la suite.
