Les tests VIH ont chuté de façon très inquiétante cette année. Une situation qui inquiète les responsables de la lutte contre cette maladie. « Le Covid a ainsi un impact très négatif sur l’épidémie de VIH, et ce n’est que le début si des mesures ne sont pas prises. L’accessibilité des outils de prévention et le niveau de dépistage ont largement baissé. Une baisse très forte du nombre de tests a été constatée par la Société française de lutte contre le sida, durant le premier confinement : 647 000 tests n’ont pas été effectués par rapport aux prévisions, soit près de 10 % du volume annuel » écrivent Valérie Pécresse et Jen Spira. La présidente de la région Ile-de-France et son responsable dans la prévention et lutte contre le VIH publient une tribune à ce sujet dans Le Monde.
Une situation d’autant plus inquiétante que les tendances étaient encourageants ces dernières années. « Pour la délivrance de la prophylaxie pré-exposition (PrEP), ce traitement encore trop méconnu qui se prend avant des rapports sexuels et permet de se protéger de la contamination au VIH, le constat est le même, avec une baisse de 47 % pendant la période de confinement, qui s’est poursuivie lors du déconfinement. L’année 2020 pourrait donc être une année noire pour la prévention et la prise en charge du VIH, alors même que l’évolution des courbes ces dernières années nous donnait de l’espoir » appuie le quotidien.
Pour réagir face à cette situation, les deux signataires plaident pour que les tests VIH puissent être effectués sans rendez-vous ou ordonnance dans tous les laboratoires. « Nous demandons à ce que les autotests puissent être enfin délivrés par les médecins et les infirmières. Nous demandons en outre à ce que les pharmacies puissent réaliser directement les tests rapides d’orientation diagnostique (TROD). Tout doit être mis en œuvre pour que la peur du Covid ne soit pas un frein au dépistage du VIH et des autres infections sexuellement transmissibles (IST) » appuient-ils.
Une situation d’autant plus inquiétante que les tendances étaient encourageants ces dernières années. « Pour la délivrance de la prophylaxie pré-exposition (PrEP), ce traitement encore trop méconnu qui se prend avant des rapports sexuels et permet de se protéger de la contamination au VIH, le constat est le même, avec une baisse de 47 % pendant la période de confinement, qui s’est poursuivie lors du déconfinement. L’année 2020 pourrait donc être une année noire pour la prévention et la prise en charge du VIH, alors même que l’évolution des courbes ces dernières années nous donnait de l’espoir » appuie le quotidien.
Pour réagir face à cette situation, les deux signataires plaident pour que les tests VIH puissent être effectués sans rendez-vous ou ordonnance dans tous les laboratoires. « Nous demandons à ce que les autotests puissent être enfin délivrés par les médecins et les infirmières. Nous demandons en outre à ce que les pharmacies puissent réaliser directement les tests rapides d’orientation diagnostique (TROD). Tout doit être mis en œuvre pour que la peur du Covid ne soit pas un frein au dépistage du VIH et des autres infections sexuellement transmissibles (IST) » appuient-ils.