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Est-ce le plus beau tableau du XXème siècle ? Pas sûr. Mais le portrait de Marylin Monroe est en tout cas la peinture du siècle dernier qui a été vendue le plus cher. « Le marchand d’art de Christie’s Jussi Pylkkänen a senti « une certaine tension dans la salle ». Puis, frappant de son marteau, à 20 h 36, après quatre minutes d’enchères, il a adjugé l’œuvre d’art pour 170 millions de dollars (161 millions d’euros) : le portrait de Marilyn Monroe par Andy Warhol (1928-1987) Shot Sage Blue Marilyn (1964) est ainsi devenu, lundi 9 mai, à New York, l’œuvre du XXe siècle la plus chère jamais vendue aux enchères – le record absolu revient à Salvator Mundi, attribué à Léonard de Vinci et acheté 450 millions de dollars en 2017 par le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed Ben Salman » rapporte Le Monde .
Un célèbre galeriste new-yorkais a acheté l’œuvre, a affirmé la presse locale, sans que l’on sache s’il a agi au nom d’un client ou non. Au-delà de l’œuvre, c’est tout le symbole d’une époque mais aussi l’histoire du tableau qui a participé à sa notoriété planétaire et donc à sa valeur marchande. Le Monde rappelle ainsi comment en 1964 une artiste avait demandé l’autorisation de « shooter » les portraits, croyant qu’il s’agissait de photo Warhol avait accepté : « En réalité, elle sortit un pistolet et tira sur les toiles de Marilyn. Warhol mit à la porte l’audacieuse. « J’ai été méchante toute ma vie. Jouer de sales tours aux gens est ma spécialité », déclara plus tard Dorothy Podber, qui était la fille d’un gangster du Bronx. Warhol répara ses œuvres – l’une avait été percée, trois enfoncées, une intacte. Mais en connaisseur de la société de consommation, il leur donna à toutes ce titre de Shot Marilyn, la version bleu sauge étant rebaptisée Shot Sage Blue Marilyn. »
5 000 dollars en 1967, 3,6 millions en 1994, 80 millions en 200è puis 200 millions en 2017 : ces portraits sont devenus au fil des décennies des tableaux hors du commun. Si la somme adjugée chez Christie’s donne le tournis elle a au moins le mérite d’aller à la fondation des galeristes suisses décédés Thomas et Doris Ammann à Zurich. Au total, le vente a rapporté 317 millions à la fondation dédiée aux enfants défavorisés.
Un célèbre galeriste new-yorkais a acheté l’œuvre, a affirmé la presse locale, sans que l’on sache s’il a agi au nom d’un client ou non. Au-delà de l’œuvre, c’est tout le symbole d’une époque mais aussi l’histoire du tableau qui a participé à sa notoriété planétaire et donc à sa valeur marchande. Le Monde rappelle ainsi comment en 1964 une artiste avait demandé l’autorisation de « shooter » les portraits, croyant qu’il s’agissait de photo Warhol avait accepté : « En réalité, elle sortit un pistolet et tira sur les toiles de Marilyn. Warhol mit à la porte l’audacieuse. « J’ai été méchante toute ma vie. Jouer de sales tours aux gens est ma spécialité », déclara plus tard Dorothy Podber, qui était la fille d’un gangster du Bronx. Warhol répara ses œuvres – l’une avait été percée, trois enfoncées, une intacte. Mais en connaisseur de la société de consommation, il leur donna à toutes ce titre de Shot Marilyn, la version bleu sauge étant rebaptisée Shot Sage Blue Marilyn. »
5 000 dollars en 1967, 3,6 millions en 1994, 80 millions en 200è puis 200 millions en 2017 : ces portraits sont devenus au fil des décennies des tableaux hors du commun. Si la somme adjugée chez Christie’s donne le tournis elle a au moins le mérite d’aller à la fondation des galeristes suisses décédés Thomas et Doris Ammann à Zurich. Au total, le vente a rapporté 317 millions à la fondation dédiée aux enfants défavorisés.
