Le décompte est macabre mais a pour objectif de faire réagir l’opinion publique. « Le collectif #NousToutes a rendu public, dimanche 1er septembre, un triste décompte. Selon les chiffres qu'elles publient régulièrement sur les réseaux sociaux, le 100e féminicide a eu lieu en France ce week-end, à Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes).Dans cette ville du littoral méditerranéen, le cadavre d'une femme a été découvert samedi peu avant 13 heures, à proximité de la gare, confirme à franceinfo la Direction départementale de la sûreté publique (DDSP), en charge de l'enquête. C'est un riverain qui a donné l'alerte à la police, croyant avoir aperçu un pied dépasser d'un tas d'ordures » rapporte la chaine publique d’infos.
Il s’agit d’un fait divers dramatique dont les circonstances ont été racontées par la presse locale. Mais au-delà du cas isolé, les associations de protections des femmes battues assurent qu’il existe des moyens pour lutter contre ces violences et qu’ils ne sont pas mis en œuvre par le gouvernement. « Nous savons ce qu'il faut faire pour prévenir ces violences, des tas de rapports sur la question ont été rendus publics, nous avons juste besoin du budget » assure un porte-parole du mouvement.
« Nous Toutes » assure que le million d’euro proposé par le gouvernement est mille fois inférieur à ce qu’il faudrait comme budget dans ce domaine. Avec ce centième décès d’une femme par son conjoint ou compagnon, les chiffres montrent une situation semblable à celle de l’an passé avec 121 tuées, soit une victime tous les trois jours. A titre de comparaison, le ministère de l’intérieur estime à environ 800 (avec des variations importantes selon les années) le nombre de meurtres commis chaque année en France. Des chiffres qui laissent présager que le budget d’un milliard d’euros uniquement pour les femmes tuées par leurs compagnons est largement déraisonnable.
Il s’agit d’un fait divers dramatique dont les circonstances ont été racontées par la presse locale. Mais au-delà du cas isolé, les associations de protections des femmes battues assurent qu’il existe des moyens pour lutter contre ces violences et qu’ils ne sont pas mis en œuvre par le gouvernement. « Nous savons ce qu'il faut faire pour prévenir ces violences, des tas de rapports sur la question ont été rendus publics, nous avons juste besoin du budget » assure un porte-parole du mouvement.
« Nous Toutes » assure que le million d’euro proposé par le gouvernement est mille fois inférieur à ce qu’il faudrait comme budget dans ce domaine. Avec ce centième décès d’une femme par son conjoint ou compagnon, les chiffres montrent une situation semblable à celle de l’an passé avec 121 tuées, soit une victime tous les trois jours. A titre de comparaison, le ministère de l’intérieur estime à environ 800 (avec des variations importantes selon les années) le nombre de meurtres commis chaque année en France. Des chiffres qui laissent présager que le budget d’un milliard d’euros uniquement pour les femmes tuées par leurs compagnons est largement déraisonnable.