Les bots, les robots conversationnels se lancent-ils dans des conversations tous seuls ? Ce serait trop facile ! Derrière les échanges de SMS générés par Jam par exemple, un assistant qui aide les étudiants pour le compte de la start-up française du même nom, se cachent de petites mains. Autrement dit, des humains qui supervisent cette intelligence artificielle.
Ainsi, Raphaël, 24 ans, a raconté au site de 20minutes.fr son expérience de plume, voire de ghost-writer pour l’intelligence artificielle Jam. Fort de ses 50 000 utilisateurs, la start-up répond à toutes les questions et demandes des étudiants via des SMS : stages, colocations, endroits ou sortir… Mais Jam est un robot, et il faut bien que quelqu’un lui dicte - parfois - quoi répondre quand on lui demande son avis sur un cocktail ou un bar.
Dan tous les cas, « c’est bien un robot qui répond », peut-on lire sur le site de 20minutes.fr. Mais un robot « supervisé par des humains. » Notamment pour certains messages ambigus du genre : « Jam, est-ce que tu m’aimes ? » Intervient alors « un arbitrage humain, réalisé par une soixantaine de backers » pour une moyenne de 20% de messages qui donnent du fil à retordre.
Chatbots, bots, les robots conversationnels qui imitent une conversation humaine débarquent en force. Renvoyant presque à la préhistoire, Siri l’assistant virtuel d’Apple lancé en 2011. Aujourd’hui, les « interfaces conversationnelles » sont en plein boum. Résultat, rapporte 20minutes.fr : « de nouveaux profils ont fait leur apparition dans la Silicon Valley. » Outre l’intelligence artificielle « gérée par des outils de génération de langage, comme le NLP, le Natural Language Processing », il s'agit de les compléter « d’un champ lexical précis et d’emojis. »
Résultat, derrière les textes produits par ces robots, on trouve des ingénieurs, mais aussi des auteurs, « un poète, deux écrivains et un scénariste », dans le cas de Cortana, l’assistant virtuel de Microsoft. Et selon le Washington Post, « de plus en plus de profils artistiques » dans le domaine porteur de l’IA, l’intelligence artificielle. Le but, rappelle très justement le site de 20minutes, est « d’humaniser les robots. Rendre la conversation naturelle. Et lui donner du relief. »
« Le cœur de notre travail, c’est que Jam soit un ami pour l’utilisateur », explique la co-fondatrice de l’application, Marjolaine Grondin. Mais, « qu’il soit pertinent, efficace et rapide ne suffit pas. Ça passe par les mots », ajoute t-elle. C’est là où Raphaël Kammoun intervient. Sa plume est là « pour nous aider à affiner les réponses et réfléchir à des guidelines de personnalité », dit Marjolaine Grondin. Une activité « très exploratoire », mais aussi en plein essor. Elle met aujourd'hui en lumière, des designers de texte qui œuvrent dans l’ombre.
Ainsi, Raphaël, 24 ans, a raconté au site de 20minutes.fr son expérience de plume, voire de ghost-writer pour l’intelligence artificielle Jam. Fort de ses 50 000 utilisateurs, la start-up répond à toutes les questions et demandes des étudiants via des SMS : stages, colocations, endroits ou sortir… Mais Jam est un robot, et il faut bien que quelqu’un lui dicte - parfois - quoi répondre quand on lui demande son avis sur un cocktail ou un bar.
Dan tous les cas, « c’est bien un robot qui répond », peut-on lire sur le site de 20minutes.fr. Mais un robot « supervisé par des humains. » Notamment pour certains messages ambigus du genre : « Jam, est-ce que tu m’aimes ? » Intervient alors « un arbitrage humain, réalisé par une soixantaine de backers » pour une moyenne de 20% de messages qui donnent du fil à retordre.
Chatbots, bots, les robots conversationnels qui imitent une conversation humaine débarquent en force. Renvoyant presque à la préhistoire, Siri l’assistant virtuel d’Apple lancé en 2011. Aujourd’hui, les « interfaces conversationnelles » sont en plein boum. Résultat, rapporte 20minutes.fr : « de nouveaux profils ont fait leur apparition dans la Silicon Valley. » Outre l’intelligence artificielle « gérée par des outils de génération de langage, comme le NLP, le Natural Language Processing », il s'agit de les compléter « d’un champ lexical précis et d’emojis. »
Résultat, derrière les textes produits par ces robots, on trouve des ingénieurs, mais aussi des auteurs, « un poète, deux écrivains et un scénariste », dans le cas de Cortana, l’assistant virtuel de Microsoft. Et selon le Washington Post, « de plus en plus de profils artistiques » dans le domaine porteur de l’IA, l’intelligence artificielle. Le but, rappelle très justement le site de 20minutes, est « d’humaniser les robots. Rendre la conversation naturelle. Et lui donner du relief. »
« Le cœur de notre travail, c’est que Jam soit un ami pour l’utilisateur », explique la co-fondatrice de l’application, Marjolaine Grondin. Mais, « qu’il soit pertinent, efficace et rapide ne suffit pas. Ça passe par les mots », ajoute t-elle. C’est là où Raphaël Kammoun intervient. Sa plume est là « pour nous aider à affiner les réponses et réfléchir à des guidelines de personnalité », dit Marjolaine Grondin. Une activité « très exploratoire », mais aussi en plein essor. Elle met aujourd'hui en lumière, des designers de texte qui œuvrent dans l’ombre.