Lili Sohn a 29 ans quand on diagnostique son cancer du sein. C’était l’année dernière. Plutôt que de se laisser happer par l’angoisse, ce qui arrive évidemment parfois, la jeune française installée à Montréal, décide de raconter son quotidien dans un blog. Très vite, il deviendra un roman graphique drôle et léger, ce qui relève de la gageure. Dessiner, histoire, dit-elle, de « transformer le caca en paillettes. » Et ça marche. Sorti le 5 mars dernier chez Michel Lafon, les ventes s’envolent. Ça le vaut bien.
Le tome 1 de La guerre des tétons, c’est le quotidien de Lili raconté par son double en dessin, coupe à la Louise Brooks et lunettes de geek. Un quotidien fait de montagnes russes, entre annonce du diagnostique, peur indicible, interrogations XXL et recherches forcément effrayantes sur Internet… Une histoire graphique bien vue et courageuse pour tordre le cou à la fatalité.
Le blog, puis le livre, est un moyen de dédramatiser le quotidien. Peut-être aussi, une manière moins frontale d’informer ses proches. Le dessin permet « d’extérioriser mes émotions », explique Lili Sohn. Si elle raconte son expérience, ses interactions avec le milieu médical et ses découvertes sur la maladie, elle ne cache rien des effets secondaires, perte de poids et de cheveux... Un témoignage fort utile, qui sert à informer plutôt qu’à banaliser.
« Je ne veux pas qu’on me regarde avec des yeux de petits chats, je n’ai pas besoin de pitié mais plutôt d’énergie cosmique ! Et si ça peut t’inciter à te checker les boobs ou ceux de ta blonde et bien tant mieux ! » Grâce à sa détermination, à sa dérision et à son recul, le message de Lili Sohn passe bien. Prochaine étape, sa chimiothérapie, arme de destruction massive, racontée dans le tome 2 de La guerre des tétons, Extermination. Allez Lili, on pense à toi.
La guerre des tétons 1, Invasion de Lili Sohn, (Michel Lafon).
Le tome 1 de La guerre des tétons, c’est le quotidien de Lili raconté par son double en dessin, coupe à la Louise Brooks et lunettes de geek. Un quotidien fait de montagnes russes, entre annonce du diagnostique, peur indicible, interrogations XXL et recherches forcément effrayantes sur Internet… Une histoire graphique bien vue et courageuse pour tordre le cou à la fatalité.
Le blog, puis le livre, est un moyen de dédramatiser le quotidien. Peut-être aussi, une manière moins frontale d’informer ses proches. Le dessin permet « d’extérioriser mes émotions », explique Lili Sohn. Si elle raconte son expérience, ses interactions avec le milieu médical et ses découvertes sur la maladie, elle ne cache rien des effets secondaires, perte de poids et de cheveux... Un témoignage fort utile, qui sert à informer plutôt qu’à banaliser.
« Je ne veux pas qu’on me regarde avec des yeux de petits chats, je n’ai pas besoin de pitié mais plutôt d’énergie cosmique ! Et si ça peut t’inciter à te checker les boobs ou ceux de ta blonde et bien tant mieux ! » Grâce à sa détermination, à sa dérision et à son recul, le message de Lili Sohn passe bien. Prochaine étape, sa chimiothérapie, arme de destruction massive, racontée dans le tome 2 de La guerre des tétons, Extermination. Allez Lili, on pense à toi.
La guerre des tétons 1, Invasion de Lili Sohn, (Michel Lafon).
