Creative Commons - Pixabay
Dès son premier discours de politique étrangère, Joe Biden a souligné les points de rupture nets avec son prédécesseur. « Nous renforçons nos efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre au Yémen, une guerre qui a créé une catastrophe humanitaire et stratégique (…) Cette guerre doit cesser. Et pour souligner notre détermination, nous mettons fin à tout soutien américain aux opérations offensives dans la guerre au Yémen, y compris aux ventes d'armes » a déclaré le président américain dans son discours de politique étrangère.
Affirmant continuer son action contre les groupes djihadistes, le président fait un sérieux pas de côté dans la relation bilatérale très soignée durant l’administration Trump. « Cette annonce était une promesse de campagne, qui s'inscrit dans une remise à plat plus globale de la politique américaine au Moyen-Orient. Elle prévoit aussi un réexamen de l'inscription des Houthis sur la liste noire américaine des "organisations terroristes". Cette mesure, prise in extremis par l'ancien gouvernement, est critiquée car elle menace l'acheminement de l'aide au Yémen, qui est déjà, selon l'ONU, le théâtre de la pire crise humanitaire en cours dans le monde. Les rebelles Houthis, appuyés par l'Iran, ont salué l'arrêt de l'implication américaine. "Nous espérons que ce sera le début d'une décision visant à mettre fin à la guerre au Yémen", a déclaré un responsable politique des insurgés à Sanaa. Cette décision pourrait aussi être interprétée comme un geste de bonne volonté par l'Iran, qui s'apprête à entrer dans des tractations complexes avec les Etats-Unis pour sauver l'accord sur le nucléaire iranien » rapporte France Info.
Pour le prince héritier d’Arabie saoudite, cette perte de soutien quoi qu’il arrive de la part de Washington est une nouvelle donnée importante qui pourrait faire évoluer les équilibres régionaux.
Affirmant continuer son action contre les groupes djihadistes, le président fait un sérieux pas de côté dans la relation bilatérale très soignée durant l’administration Trump. « Cette annonce était une promesse de campagne, qui s'inscrit dans une remise à plat plus globale de la politique américaine au Moyen-Orient. Elle prévoit aussi un réexamen de l'inscription des Houthis sur la liste noire américaine des "organisations terroristes". Cette mesure, prise in extremis par l'ancien gouvernement, est critiquée car elle menace l'acheminement de l'aide au Yémen, qui est déjà, selon l'ONU, le théâtre de la pire crise humanitaire en cours dans le monde. Les rebelles Houthis, appuyés par l'Iran, ont salué l'arrêt de l'implication américaine. "Nous espérons que ce sera le début d'une décision visant à mettre fin à la guerre au Yémen", a déclaré un responsable politique des insurgés à Sanaa. Cette décision pourrait aussi être interprétée comme un geste de bonne volonté par l'Iran, qui s'apprête à entrer dans des tractations complexes avec les Etats-Unis pour sauver l'accord sur le nucléaire iranien » rapporte France Info.
Pour le prince héritier d’Arabie saoudite, cette perte de soutien quoi qu’il arrive de la part de Washington est une nouvelle donnée importante qui pourrait faire évoluer les équilibres régionaux.