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Moins d’administration, moins d’échanges de courtoisies, moins d’échanges professionnels : le courrier traditionnel continue à diminuer. Et avec lui le prix des timbres augmente logiquement. Samedi 1er janvier, une nouvelle hausse est entrée en vigueur. Ni une surprise ni un problème pour la grande majorité des Français qui ne devraient pas voir leur budget communication augmenter à cause de cela. « Le prix des timbres augmente à compter du samedi 1er janvier. Une hausse de 4,7% en moyenne, qui ne plait pas à tous les Français. "C'est une bonne augmentation. On enverra moins de lettres, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?", se résigne une femme, rencontrée par les équipes de France Télévisions. Le timbre vert coute désormais 1,16 euro, soit 8 centimes de plus qu'en 2021, et un timbre rouge 1,43 euro, soit une hausse de 15 centimes. En dix ans, les tarifs du timbre ont flambé : + 138% pour le timbre rouge, utilisé pour les lettres prioritaires, et + 103% pour le timbre vert. L'objectif est souvent le même, celui d'équilibrer le budget des postes et télécommunications. La Poste doit compenser les pertes liées à la baisse drastique du nombre de courriers. Les Français en envoient en effet moins chaque année. Face à ce constat, La Poste envisagera même de supprimer les timbres rouges, des lettres livrées en 24 heures. Le service, trop coutant, est aussi trop polluant » raconte France Info.
Alors que les représentants du personnel continuent à déplorer cette fatalité, on s’étonne de voir que le service public, avec toutes les ressources et garanties de stabilité ait été le seul à ne pas s’adapter en profondeur aux changements d’habitudes. Et alors que la concurrence avec les grandes sociétés se fait sur la rapidité des livraisons, La Poste, elle plaide pour une lenteur et une lourdeur administrative désormais prête à entrer dans les livres d’histoire.
Alors que les représentants du personnel continuent à déplorer cette fatalité, on s’étonne de voir que le service public, avec toutes les ressources et garanties de stabilité ait été le seul à ne pas s’adapter en profondeur aux changements d’habitudes. Et alors que la concurrence avec les grandes sociétés se fait sur la rapidité des livraisons, La Poste, elle plaide pour une lenteur et une lourdeur administrative désormais prête à entrer dans les livres d’histoire.