Creative Commons - Pixabay
Sur les réseaux sociaux, la surreprésentation des comptes militants n’est plus à démontrer. Et les comptes les plus actifs sont souvent celles des personnalités qui portent un discours incisif et qui fait réagir. De ce point de vue, Donald Trump était très représentatif du mode de fonctionnement de Twitter. Et ses messages remettant en compte la sincérité du scrutin présidentielle avaient fait le tour du monde jusqu’à ce que le réseau social décide de le bannir. Depuis, privé de son principal moyen de communiquer, l’ancien président des États-Unis n’a pas pour autant l’air décidé à changer de moyen d’intervenir dans le débat par des commentaires acerbes et immédiats. « « Je pense que nous allons voir le président Trump de retour sur les réseaux sociaux probablement dans deux ou trois mois avec sa propre plateforme », a dit Jason Miller sur la chaîne Fox News. Il n'a pas souhaité fournir davantage de précisions sur les contours de cette « plateforme », évoquant seulement de nombreuses réunions à Mar-a-Lago, la résidence du milliardaire républicain en Floride. « Ce n'est pas seulement une société qui a approché le président, il y a de nombreuses sociétés », et « cette nouvelle plateforme sera quelque chose de gros, tout le monde le veut, il va apporter des millions et des millions, des dizaines de millions d'abonnés à cette nouvelle plateforme » », a repéré Le Figaro.
L’éventualité de la création d’un réseau social par Donald Trump, qui était suivi par 88 millions de comptes sur Twitter laisse présager une pompe d’amorce importante pour une nouvelle plateforme. D’autant que jusqu’en France, la suppression par YouTube et Twitter des chaines ou comptes de personnalités très suivies n’ont eu de cesse d’alimenter les débats autour de nouveaux lieux avec des règles d’utilisation différentes. Alors que les courants idéologiques qui soutenaient Donald Trump n’ont pas disparu, l’ancien président pourrait-il participer à une forme de scission des lieux d’expression avec le désintérêt pour Facebook, Instagram et YouTube des plus militants ? Tout dépendra des profils et types de personnalités près à rejoindre les nouvelles plateformes.
L’éventualité de la création d’un réseau social par Donald Trump, qui était suivi par 88 millions de comptes sur Twitter laisse présager une pompe d’amorce importante pour une nouvelle plateforme. D’autant que jusqu’en France, la suppression par YouTube et Twitter des chaines ou comptes de personnalités très suivies n’ont eu de cesse d’alimenter les débats autour de nouveaux lieux avec des règles d’utilisation différentes. Alors que les courants idéologiques qui soutenaient Donald Trump n’ont pas disparu, l’ancien président pourrait-il participer à une forme de scission des lieux d’expression avec le désintérêt pour Facebook, Instagram et YouTube des plus militants ? Tout dépendra des profils et types de personnalités près à rejoindre les nouvelles plateformes.