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Il faut passer par un médecin pour être éligible à la mesure. Alors que les effets psychologiques du Covid sont inquiétants toutes tranches d’âges confondues, Emmanuel Macron a annoncé un dispositif dédié aux plus jeunes. Mercredi 14 avril, le président de la République a ainsi expliqué que dix séances chez un psychologue gratuites seront instaurées durant toute la crise. « Ces séances, qui devront être prescrites par un médecin, seront prépayées, les parents n'auront donc pas besoin d'avancer des frais. Cette possibilité sera activable tout au long de la crise, auprès de psychologues partenaires identifiables sur une plateforme. "Nous avons aujourd'hui un problème de santé qui touche nos enfants et adolescents, qui se rajoute à l'épidémie", a reconnu le président lors d'une visite au service de pédopsychiatrie du CHU de Reims (Marne) pour rencontrer médecins et jeunes patients, afin de constater le fort impact psychologique de la crise. Il était accompagné du ministre de la Santé, Olivier Véran, et du secrétaire d'Etat en charge de l'enfance, Adrien Taquet » confirme France Info.
« A la mi-janvier, le chef de l'Etat s'était entretenu avec des pédopsychiatres qui l'avaient alerté sur la dégradation de la santé mentale des enfants et des adolescents depuis le début de l'épidémie. Il avait alors demandé la tenue d'Assises de la psychiatrie et de la santé mentale, qui se tiendront cet été. Le recours aux urgences psychiatriques a augmenté de 40% en 2020 et 40% des parents ont déclaré avoir observé des signes de détresse chez leur enfant lors du premier confinement, en raison notamment de la contrainte d'enfermement et de l'absence de relations sociales liée à la fermeture des écoles, selon la présidence » relaye la chaine publique d’infos. Tandis que les chiffres exacts de suicides chez les jeunes et le lien avec les restrictions générales depuis mars 2020 ne sont pas encore bien déterminés.
« A la mi-janvier, le chef de l'Etat s'était entretenu avec des pédopsychiatres qui l'avaient alerté sur la dégradation de la santé mentale des enfants et des adolescents depuis le début de l'épidémie. Il avait alors demandé la tenue d'Assises de la psychiatrie et de la santé mentale, qui se tiendront cet été. Le recours aux urgences psychiatriques a augmenté de 40% en 2020 et 40% des parents ont déclaré avoir observé des signes de détresse chez leur enfant lors du premier confinement, en raison notamment de la contrainte d'enfermement et de l'absence de relations sociales liée à la fermeture des écoles, selon la présidence » relaye la chaine publique d’infos. Tandis que les chiffres exacts de suicides chez les jeunes et le lien avec les restrictions générales depuis mars 2020 ne sont pas encore bien déterminés.