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Face à une pathologie sérieuse, reculer un traitement pour cause de pénurie est inquiétant. C’est pourtant ce qui arrive trop souvent. « Sinem et (maladie de Parkinson), ImmuCyst (anticancéreux), Valsartan (hypertension) ou encore Célestène (corticoïdes pour enfants) … La liste des médicaments difficiles à obtenir en pharmacie s’allonge au fil des mois. Au point qu’aujourd’hui, un Français sur quatre s’est déjà vu refuser un traitement pour cause de pénuries au cours de son existence. Un phénomène qui inquiète patients, soignants, élus, et jusqu’à la ministre de la Santé » résume 20 Minutes.
Face à ce phénomène, le ministère de la Santé vient de publier une feuille de route qui doit encore être améliorée. Une annonce qui a été saluée par les associations engagée pour un meilleur approvisionnement des médicaments. En septembre un comité de pilotage observera les mesures prises dans ce domaine. « Deux axes se dégagent des 28 actions listées par cette feuille de route : mieux gérer quand la pénurie est là, mais aussi anticiper et limiter ces ruptures d’approvisionnement plus en amont. Sur le premier point, la ministre mise sur la transparence et l’information. Notamment en généralisant le « dossier pharmaceutique Ruptures » (le DP-Ruptures), qui existe depuis 2013. (…).Deuxième piste : le pharmacien pourra substituer le médicament manquant par un autre après l’accord de l’ANSM » continue le quotidien gratuit.
Reste que ces solutions sont des moyens de réagir en cas de pénurie mais ne permettent pas pour autant de les empêcher. Dans ce domaine, d’autres mesures sont attendues. « Les Sénateurs imaginaient créer une structure à but non lucratif pour gérer la fabrication des molécules de base des médicaments indispensables. « Cette production publique serait complètement indépendante des spéculations, ce serait énorme », assure Jean-Pierre Decool. Une suggestion ambitieuse que cette feuille de route n’exclut pas : « il convient d’expertiser la mise en place d’une solution publique permettant d’organiser, de façon exceptionnelle et dérogatoire, l’approvisionnement en MITM dans les cas d’échec des négociations avec les laboratoires concernés » » lit-on plus loin.
Face à ce phénomène, le ministère de la Santé vient de publier une feuille de route qui doit encore être améliorée. Une annonce qui a été saluée par les associations engagée pour un meilleur approvisionnement des médicaments. En septembre un comité de pilotage observera les mesures prises dans ce domaine. « Deux axes se dégagent des 28 actions listées par cette feuille de route : mieux gérer quand la pénurie est là, mais aussi anticiper et limiter ces ruptures d’approvisionnement plus en amont. Sur le premier point, la ministre mise sur la transparence et l’information. Notamment en généralisant le « dossier pharmaceutique Ruptures » (le DP-Ruptures), qui existe depuis 2013. (…).Deuxième piste : le pharmacien pourra substituer le médicament manquant par un autre après l’accord de l’ANSM » continue le quotidien gratuit.
Reste que ces solutions sont des moyens de réagir en cas de pénurie mais ne permettent pas pour autant de les empêcher. Dans ce domaine, d’autres mesures sont attendues. « Les Sénateurs imaginaient créer une structure à but non lucratif pour gérer la fabrication des molécules de base des médicaments indispensables. « Cette production publique serait complètement indépendante des spéculations, ce serait énorme », assure Jean-Pierre Decool. Une suggestion ambitieuse que cette feuille de route n’exclut pas : « il convient d’expertiser la mise en place d’une solution publique permettant d’organiser, de façon exceptionnelle et dérogatoire, l’approvisionnement en MITM dans les cas d’échec des négociations avec les laboratoires concernés » » lit-on plus loin.