« 2016 est-elle l’année la plus merdique de tous les temps ? » s’interroge le journal 20 Minutes. La mort du magnifique Leonard Cohen, quelques semaines à peine après la sortir de son dernier album, s’ajoute en effet à celle d’autres grands monuments de la musique qui sont morts cette année. David Bowie, Michel Delpech, Prince ou encore Pierre Boulez - pour ne citer que les plus connus – rejoigne le club des 2016, pourrait-on dire, en écho au club des 27.
Il faut dire que pour les fans, c’est tout une époque qui s’achève. Cohen, Le poète américain semblait traverser les époques en séduisant chaque nouvelle génération avec une voix de plus en plus grave et abimée par les années. Les mauvaises langues affirmaient qu’il continuait pour se refaire après avoir été ruiné deux fois, et notamment pas l’escroc Madoff, toujours est-il que chacun de ses albums était habité de cette mélancolie dont il avait le secret.
Il faut dire que pour les fans, c’est tout une époque qui s’achève. Cohen, Le poète américain semblait traverser les époques en séduisant chaque nouvelle génération avec une voix de plus en plus grave et abimée par les années. Les mauvaises langues affirmaient qu’il continuait pour se refaire après avoir été ruiné deux fois, et notamment pas l’escroc Madoff, toujours est-il que chacun de ses albums était habité de cette mélancolie dont il avait le secret.
Existe-t-il une année maudite pour la musique ?
« Avant 2016, y a-t-il déjà eu des années tragiques pour la musique et le monde ? Une mauvaise blague cite souvent 1994 comme pire année qui a vu mourir Kurt Cobain et naître Justin Bieber. Plus sérieusement, en 1991, on a enterré Serge Gainsbourg, Freddie Mercury, Miles Davis, Yves Montand… C’était la guerre du Golfe, les terribles années Sida. En 1924, on perd Gabriel Fauré et Giacomo Puccini, Staline arrive au pouvoir, Hitler écrit Mein Kampf… » continue le journaliste du gratuit.
Renonçant à sa thèse, le journaliste finit par admettre qu’il est difficile de mesurer la qualité musicale d’une année. « Rien ne nous empêche de croire que les nouveaux Beatles délaissent actuellement leurs études et composent leurs premières chansons dans une cave de la banlieue rouennaise, que la prochaine Björk vient de naître dans une clinique de Los Angeles, que le prochain Leonard Cohen vit la rupture qui lui inspirera ses plus belles chansons d’amour. Alors, 2016 resterait comme une super-année pour la musique » conclue-t-il.
Renonçant à sa thèse, le journaliste finit par admettre qu’il est difficile de mesurer la qualité musicale d’une année. « Rien ne nous empêche de croire que les nouveaux Beatles délaissent actuellement leurs études et composent leurs premières chansons dans une cave de la banlieue rouennaise, que la prochaine Björk vient de naître dans une clinique de Los Angeles, que le prochain Leonard Cohen vit la rupture qui lui inspirera ses plus belles chansons d’amour. Alors, 2016 resterait comme une super-année pour la musique » conclue-t-il.