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Après le Covid, la répression à Hong Kong ou les Ouighours, la Chine ne peut rien faire pour se départir de son image de grande puissance au modèle ultra autoritaire. Et c’est bien ce qui a changé lors de ces Jeux Olympiques d’hiver de Pékin 2022 par rapport à ceux d’été de 2008 dans la même ville. En l’espace d’une quinzaine d’années, le pays a changé de statut. « Même si les Jeux de 2022 marchent dans la trace de ceux de 2008, "il faut toutefois bien les différencier", nuance le spécialiste des questions chinoises, Antoine Bondaz. D'abord, 2022 et 2008 se distinguent par le contexte géopolitique, notamment sur la question des droits de l'homme. Si des violations des droits humains étaient déjà rapportées avant 2008, ils étaient beaucoup moins documentés qu'aujourd'hui. Le symbole de ce changement d'époque : en décembre dernier, les Etats-Unis, suivis par le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et le Japon ont décidé d'un boycott diplomatique. En 2008, le président des Etats-Unis George W. Bush avait assisté en personne à la cérémonie d'ouverture. "Il s'agissait de la première fois qu'un président américain se déplaçait pour une cérémonie d'ouverture organisée hors des Etats-Unis", précise Jean-Loup Chappelet, professeur émérite à l'Université de Lausanne et spécialiste des questions olympiques » rapporte France Info.
Désormais, la Chine s’est installée dans son rôle de giga puissance insensible aux pressions étrangères en déployant sa puissance aux quatre coins de la puissance, focalisée sur la concurrence avec les Etats-unis. Mais pour cette nouvelle édition des JO, l’image qui est renvoyé du pays est d’ores et déjà catastrophique. Après avoir déployé des efforts surhumains pour promettre une transition écologique, le pays montre au monde entier son vrai visage avec des jeux qui vont avoir lieu uniquement avec de la neige artificielle. Quant aux messages politiques, leur absence – ou du moins marginalité - en dit aussi long sur la nouvelle terreur que le pays suscite.
Désormais, la Chine s’est installée dans son rôle de giga puissance insensible aux pressions étrangères en déployant sa puissance aux quatre coins de la puissance, focalisée sur la concurrence avec les Etats-unis. Mais pour cette nouvelle édition des JO, l’image qui est renvoyé du pays est d’ores et déjà catastrophique. Après avoir déployé des efforts surhumains pour promettre une transition écologique, le pays montre au monde entier son vrai visage avec des jeux qui vont avoir lieu uniquement avec de la neige artificielle. Quant aux messages politiques, leur absence – ou du moins marginalité - en dit aussi long sur la nouvelle terreur que le pays suscite.