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L’échantillon est trop faible pour être définitif mais tout de même. « De premières données, publiées dans la revue scientifique médicale The Lancet le 7 mars par une équipe chinoise, sont plutôt rassurantes. En étudiant rétrospectivement neuf cas de femmes au troisième trimestre de grossesse avec une infection confirmée au SARS-CoV-2, prises en charge dans un hôpital de Wuhan entre le 20 et le 31 janvier, Huijun Chen et ses collègues n’ont pas retrouvé de vulnérabilité particulière » rapporte Le Monde.
Les femmes concernées n’ont pas eu de symptômes particuliers et ne se sont pas avérées plus vulnérables. « Les enfants, tous nés vivants par césarienne et pour certains prématurés, n’avaient pas de symptômes infectieux et des prélèvements, chez six d’entre eux, étaient négatifs pour le virus. Les auteurs de l’article signalent toutefois que début février, la presse chinoise a fait état d’une infection néonatale au SARS-CoV-2, chez un bébé dont la mère était infectée » ajoute le quotidien français. De quoi encourager à rester attentif, comme le font les établissements français.
Sans informations particulières en la matière la vigilance était de mise dans les cliniques françaises. Même si les professionnels de santé estimaient qu’étant donné les connaissances scientifiques concernant les autres coronavirus, il n’y avait pas de raison d’être particulièrement inquiet. « A Paris, les accouchements des femmes infectées par le coronavirus pourraient être centralisés à la maternité de la Pitié-Salpêtrière, qui a été aménagée pour cela. Une femme enceinte avec une pneumopathie sévère à SARS-CoV-2 y a déjà accouché, son état s’est amélioré après l’accouchement et l’enfant va bien, souligne Yves Ville (directeur de la maternité de Necker à Paris) . Un examen du placenta est en cours » précise Le Monde. Des éléments qui devront être vérifiés par des enquêtes plus approfondies et enrichir les connaissances scientifiques sur cette nouvelle forme de virus qui secoue la planète.
Les femmes concernées n’ont pas eu de symptômes particuliers et ne se sont pas avérées plus vulnérables. « Les enfants, tous nés vivants par césarienne et pour certains prématurés, n’avaient pas de symptômes infectieux et des prélèvements, chez six d’entre eux, étaient négatifs pour le virus. Les auteurs de l’article signalent toutefois que début février, la presse chinoise a fait état d’une infection néonatale au SARS-CoV-2, chez un bébé dont la mère était infectée » ajoute le quotidien français. De quoi encourager à rester attentif, comme le font les établissements français.
Sans informations particulières en la matière la vigilance était de mise dans les cliniques françaises. Même si les professionnels de santé estimaient qu’étant donné les connaissances scientifiques concernant les autres coronavirus, il n’y avait pas de raison d’être particulièrement inquiet. « A Paris, les accouchements des femmes infectées par le coronavirus pourraient être centralisés à la maternité de la Pitié-Salpêtrière, qui a été aménagée pour cela. Une femme enceinte avec une pneumopathie sévère à SARS-CoV-2 y a déjà accouché, son état s’est amélioré après l’accouchement et l’enfant va bien, souligne Yves Ville (directeur de la maternité de Necker à Paris) . Un examen du placenta est en cours » précise Le Monde. Des éléments qui devront être vérifiés par des enquêtes plus approfondies et enrichir les connaissances scientifiques sur cette nouvelle forme de virus qui secoue la planète.