ILD
C’est un fléau dont il faut prendre toute la mesure. Chaque année trois mille femmes sont touchées et plus d’un millier de morts sont causées par le cancer de l’utérus. Des chiffres importants qui ont motivé le lancement d’un programme public de dépistage généralisé pour 2018, annonce le Bulletin épidémiologique hebdomadaire.
Si le dépistage est absolument crucial c’est qu’il s’agit d’une pathologie évitable par les démarches accessibles que sont les frottis cervicos-utérins – pour détecter une éventuelle lésion précancéreuse - et la vaccination contre le papillomavirus humain. « Pratiqué de longue date dans un cadre individuel, le dépistage par frottis a permis, depuis les années 1980, de réduire sensiblement la fréquence des tumeurs du col, et la mortalité qu’elles induisent. Mais les pratiques sont loin d’être optimales » commente Le Monde .
En effet alors qu’il est recommandé aux femmes âgées de 25 à 65 ans de faire la démarche du dépistage, il semble que 40% d’entre elles ne le font pas. « A l’inverse, d’autres femmes en font trop souvent, tous les ans. Une étude a par ailleurs montré que plus d’un tiers des jeunes femmes de moins de 25 ans ont eu un frottis, alors que ce n’est pas recommandé à cet âge. De plus, quand cet examen était anormal, les médecins pratiquaient une recherche de papillomavirus, pas plus recommandée à cet âge » lit-on plus loin.
Enfin, si le dépistage continue à se généraliser avec une nette augmentation ces dernières années, ce n’est pas le cas pour le vaccin qui est très largement omis. « L’autre pilier de la prévention de ces cancers, la vaccination contre le HPV, est pour l’instant un échec. Mis sur le marché il y a dix ans, ce vaccin dont la balance bénéfices/risques ne fait pas l’unanimité reste boudé. En 2015, seule une jeune fille sur sept avait complété la vaccination » conclue Le Monde.
Si le dépistage est absolument crucial c’est qu’il s’agit d’une pathologie évitable par les démarches accessibles que sont les frottis cervicos-utérins – pour détecter une éventuelle lésion précancéreuse - et la vaccination contre le papillomavirus humain. « Pratiqué de longue date dans un cadre individuel, le dépistage par frottis a permis, depuis les années 1980, de réduire sensiblement la fréquence des tumeurs du col, et la mortalité qu’elles induisent. Mais les pratiques sont loin d’être optimales » commente Le Monde .
En effet alors qu’il est recommandé aux femmes âgées de 25 à 65 ans de faire la démarche du dépistage, il semble que 40% d’entre elles ne le font pas. « A l’inverse, d’autres femmes en font trop souvent, tous les ans. Une étude a par ailleurs montré que plus d’un tiers des jeunes femmes de moins de 25 ans ont eu un frottis, alors que ce n’est pas recommandé à cet âge. De plus, quand cet examen était anormal, les médecins pratiquaient une recherche de papillomavirus, pas plus recommandée à cet âge » lit-on plus loin.
Enfin, si le dépistage continue à se généraliser avec une nette augmentation ces dernières années, ce n’est pas le cas pour le vaccin qui est très largement omis. « L’autre pilier de la prévention de ces cancers, la vaccination contre le HPV, est pour l’instant un échec. Mis sur le marché il y a dix ans, ce vaccin dont la balance bénéfices/risques ne fait pas l’unanimité reste boudé. En 2015, seule une jeune fille sur sept avait complété la vaccination » conclue Le Monde.