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Que se passera-t-il quand les troupes américaines auront quitté l’Afghanistan ? Les scénarios les plus pessimistes – dont celui évoqué par les services de renseignements américains révélé par le Wall Street Journal – estiment que les autorités centrales seront renversées en l’espace de quelques mois. Un contexte tendu qui a accompagné la visite du président du pays, Jen Psaki, à Washington. « A un peu plus de deux mois de la date butoir de ce retrait, fixé au 11 septembre, et alors que la pression des insurgés talibans ne faiblit pas, Joe Biden s’est pourtant efforcé de se montrer optimiste en recevant son homologue dans le bureau Ovale. « Le partenariat entre l’Afghanistan et les Etats-Unis n’est pas terminé. Il va durer. Vous savez que nos troupes peuvent partir, mais que notre soutien à l’Afghanistan ne s’arrête pas pour ce qui concerne l’aide militaire ainsi que l’aide économique et politique », a-t-il assuré. « Les Afghans vont devoir décider de leur avenir, de ce qu’ils veulent », a-t-il ajouté avant d’estimer que « cette violence insensée doit cesser » » rapporte un article du correspondant du « Monde » dans la capitale des Etats-unis .
L’essentiel du message de la délégation afghane a été de mettre en garde contre le risque d’une réémergence d’un vivier djihadiste dans le pays dès le départ des militaires. Un message qui ne semble pas faire broncher la position de Washington. « L’administration Biden campe sur cette décision de retrait, contestée notamment par des républicains du Congrès. Tout en notant que l’étreinte militaire des talibans était de plus en plus forte, le secrétaire d’Etat Antony Blinken a répété vendredi que « le statu quo n’aurait pas aidé, le statu quo n’était pas une option », en marge d’une visite à Paris. Sur place, la moitié du contingent américain aurait déjà été évacuée. Washington entend maintenir une force résiduelle de 650 soldats pour protéger la représentation diplomatique des Etats-Unis ainsi que l’aéroport de Kaboul avec l’appui de l’armée turque. Alors que le spectre d’une débâcle similaire à la chute de Saïgon, capitale de l’ancienne République du Vietnam, après le départ des Etats-Unis, se fait insistant, la pression monte à propos du sort des Afghans qui ont servi d’auxiliaires auprès des troupes américaines » poursuit le quotidien français.
Parmi les inquiétudes les plus vives, et à la portée politique forte, il y a le sort des afghans qui ont assisté ou se sont appuyés sur les forces américaines. Début juin, les talibans ont appelé ces derniers à faire part de leurs « remords ».
L’essentiel du message de la délégation afghane a été de mettre en garde contre le risque d’une réémergence d’un vivier djihadiste dans le pays dès le départ des militaires. Un message qui ne semble pas faire broncher la position de Washington. « L’administration Biden campe sur cette décision de retrait, contestée notamment par des républicains du Congrès. Tout en notant que l’étreinte militaire des talibans était de plus en plus forte, le secrétaire d’Etat Antony Blinken a répété vendredi que « le statu quo n’aurait pas aidé, le statu quo n’était pas une option », en marge d’une visite à Paris. Sur place, la moitié du contingent américain aurait déjà été évacuée. Washington entend maintenir une force résiduelle de 650 soldats pour protéger la représentation diplomatique des Etats-Unis ainsi que l’aéroport de Kaboul avec l’appui de l’armée turque. Alors que le spectre d’une débâcle similaire à la chute de Saïgon, capitale de l’ancienne République du Vietnam, après le départ des Etats-Unis, se fait insistant, la pression monte à propos du sort des Afghans qui ont servi d’auxiliaires auprès des troupes américaines » poursuit le quotidien français.
Parmi les inquiétudes les plus vives, et à la portée politique forte, il y a le sort des afghans qui ont assisté ou se sont appuyés sur les forces américaines. Début juin, les talibans ont appelé ces derniers à faire part de leurs « remords ».